Makokou : le projet BioDev2030 dans la phase de dialogue des partis sur les enjeux d’orpaillage, miniers et de biodiversité

Contribuer à la mise en œuvre de la stratégie et du plan d’action national pour la Biodiversité. C’est tout le sens du Projet BioDev2030, financé par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre au Gabon par l’antenne locale du Fonds Mondial pour la nature (WWF Gabon). C’est suivant le lancement du dialogue des parties prenantes sur les enjeux d’orpaillage, miniers et de biodiversité, qui s’inscrit dans le cadre de la phase 2 dudit projet, qu’un atelier a donc été organisé les 5 et 6 mars à Makokou, dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
Ouvert par le gouverneur de la province de l’Ogooué-Ivindo, Christiane Leckat, représentée par son chef de Cabinet, cet atelier a vu la participation de toutes les parties prenantes, qui se sont attelées deux jours durant à aligner leurs positions sur les enjeux d’orpaillage, miniers et de biodiversité, en vue d’une exploitation minière responsable dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Prenant la parole en ouverture, la Coordinatrice pays WWF Gabon a rappelé le bien fondé de cette initiative. « Au Gabon, c’est le WWF qui porte ce projet car il répond à nos missions à savoir promouvoir les bonnes pratiques dans les activités extractives afin de minimiser la perte de la biodiversité et les impacts sur l’environnement », a souligné Nathalie Nyare Essima.
Réduire les pressions sur la biodiversité
Ainsi, deux jours durant, les participants à cet atelier se sont attelés à présenter le projet BioDev2030, ainsi que les défis qui restent à relever dans le cadre de sa mise en oeuvre, adopter des modalités de fonctionnement et animation favorisant le dialogue territorial multi-acteur de Makokou, ainsi qu’à identifier et définir des enjeux d’orpaillage, miniers et de biodiversité dans l’Ogooué-Ivindo, dans l’optique d’identifier des actions consensuelles et les opportunités visant à réduire les pressions sur la biodiversité et une exploitation minière responsable à l’échelle de la province.
Notons que la phase 1 du Projet BioDev2030 (2020 – 2022), a permis au Gabon d’identifier les secteurs agriculture et mines, comme potentiels moteurs de l’érosion de la biodiversité, dès lors que les pratiques des acteurs ne s’inscrivent pas dans la durabilité. Au terme de cette phase 2, débutée en 2023 et qui s’achèvera en 2026, les parties espèrent pouvoir proposer aux décideurs publics des politiques sectorielles favorables à la biodiversité, et un projet territorial afin de réduire la pression sur la biodiversité.
GMT TV