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Magistrature : Linda Bongo rétrogradée et suspendue jusqu’en 2029 !

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C’est le coup de marteau sur la tête de la magistrate populaire Linda Pauline Epigat Bongo Ondimba. En effet, le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature tenu le lundi 22 juillet 2024 a scellé le sort de « la justicière » de la toile. Citée dans 3 affaires sur les 11 du rôle, la fille de feu Omar Bongo Ondimba a écopé d’une suspension administrative allant jusqu’en 2029 assortie d’une rétrogradation.

Magistrate du premier degré, par ailleurs Directrice des affaires sociales et de la Protection de l’enfance au ministère de la Justice, Linda Pauline Epigat Bongo Ondimba a été sévèrement punie par ses pairs lors du conseil de discipline du conseil supérieur de la magistrature. Annoncée par Paulette Akolly, secrétaire permanente dudit organe, la convocation a débouché sur une suspension lourde à laquelle se greffe une rétrogradation.

Les 8 magistrats à la trappe !

Nous l’annoncions dans notre article daté du lundi 22 juillet dernier sur la traduction en conseil de discipline de 8 magistrats qui auraient vraisemblablement maille à partir avec notre justice. Atteinte à la noble étiquette de magistrat dans l’exercice de leurs fonctions régaliennes, ces compatriotes qui semblent n’avoir pas pesé le poids de leur tunique noire ont goûté à la ceinture de la justice malgré leur qualité de justiciers. 

Sur les 11 affaires retenues au rôle de ce jour, le Conseil supérieur de la magistrature a délivré 4 non-lieux au profit de 4 magistrats. Au nombre desquels Audrey Balkisso Bongo Ondimba. Discrète et réservée sur la toile, la fille d’Omar Bongo Ondimba a évité le sabre de la sanction. Sa sœur, Linda Pauline Epigat Bongo Ondimba a été punie. Puisque coupable d’atteinte à l’honorabilité du magistrat en s’exhibant avec la tunique du Parti démocratique gabonais (PDG). Neutralité qui l’oblige oubliée.

Blâmée pour ses présumées dérives répétées sur la toile ponctuées de récidive, qui auraient été, couvertes par le sceau de sa parenté au Chef de l’État déchu. Les choses ont changé et les comportements doivent suivre. C’est en substance les admonestations faites par le CSM. En représailles, « La Justicière » a été rétrogradée. Passant de la première à la deuxième catégorie de magistrat. En sus, elle est interdite d’occuper une fonction nominative pendant cinq ans.  Soit jusqu’en 2029. Sapristi !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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