Lutte contre l’insalubrité : La nécessité de sanctionner les propriétaires des garages anarchiques

La question des garages anarchiques est devenue une priorité majeure pour le délégué spécial en charge de la commune de Libreville, le Général Jude Ibrahim Rapontchombo. En entravant la fluidité du trafic et en contribuant à l’insalubrité urbaine, ces établissements illégaux représentent un vrai fléau pour les résidents de la ville. Cependant, malgré des discours engagés, la municipalité semble rencontrer des obstacles pour mettre en place des actions concrètes, notamment en matière de sanctions.
Lors du lancement de l’opération de restauration de l’ordre urbain en janvier 2024, le Général Rapontchombo avait lancé un appel aux propriétaires de ces garages illégaux pour qu’ils libèrent l’espace public. Depuis, force est de constater qu’aucune avancée tangible n’a été observée. À travers Libreville, la situation reste alarmante : des véhicules restent stationnés sans autorisation sur les espaces publics, réduisant considérablement la largeur des voies de circulation et augmentant simultanément le risque de pollution.
À proximité de ces garages, la réalité est tout aussi préoccupante. Déchets mécaniques, huiles usagées et carcasses de voitures jonchent le sol, dégradant le cadre de vie des riverains et les exposant à des risques sanitaires accrus. Ce spectacle désolant appelle à une réaction rapide et ferme de la part des équipes du Général Rapontchombo. Une stratégie de sanctions dissuasives, impliquant des amendes et des déguerpissements, pourrait être envisagée pour endiguer ce problème.
L’urgence d’éradiquer les garages anarchiques
Malgré l’identification par la mairie des lieux où sont installés ces établissements illégaux, une intensification des contrôles sur le terrain est nécessaire pour garantir le respect des normes d’installation. Il est tout aussi essentiel de sensibiliser les mécaniciens et les propriétaires de véhicules sur l’importance d’un environnement respectueux. Les autorités devront également envisager la création de zones dédiées aux garages, accompagnées d’un encadrement précis des conditions d’exploitation, favorisant ainsi la propreté et la fluidité de la ville.
Rappelons que la lutte contre l’insalubrité requiert des actions rigoureuses et systématiques pour une gestion efficace des espaces publics. Bien qu’une brigade de lutte contre l’insalubrité ait récemment vu le jour, les attentes envers des mesures fermes et appliquées demeurent élevées. Il est impératif que la capitale gabonaise retrouve un cadre urbain sain, bénéfique pour tous ses habitants.
GMT TV