L’ONG Gabon SOS hépatites pour un rapprochement des soins auprès des communautés
Ce jeudi 28 juillet 2022, le Centre national de transfusion sanguine de Libreville (CNTS) a servi de cadre à la célébration de la Journée mondiale contre l’hépatite placée sous le thème « Rapprocher les soins de l’hépatite des communautés ». Organisée par l’ONG Gabon SOS hépatites, cet évènement a pour objectif de sensibiliser les populations au mode de prévention et de transmission de l’hépatite virale .
C’est en présence du Chargé de lutte contre les hépatites de l’OMS-Gabon, Casimir Manzengo, et de la Présidente de Gabon SOS Hépatites Elisabeth Loue-Andrée Embinga que s’est déroulée cette journée dédiée à la lutte contre l’hépatite. Au travers de cette journée, cette organisation entend informer le maximum des personnes sur les différents types d’hépatites virales.
Il était donc question au cours de cette manifestation de sensibiliser les populations sur la dangerosité de ce virus qui tue plus de 125000 africains chaque année. Avec un taux de prévalence de l’hépatite B estimé à 9,1% et de l’hépatite C de 11%, cette maladie constitue une urgence de santé au Gabon d’où la nécessité de se faire dépister. « Toutes les hépatites sont virales mais les plus dangereuses sont l’hépatite B, C, et D. On peut être porteur du virus sans développer de symptômes, d’où l’importance de se faire dépister et de sensibiliser au mode de prévention, notamment le vaccin mis en place contre l’hépatite B.», a souligné la présidente de l’Association SOS Gabon Hépatites Elisabeth Loue-Andrée Embinga.
Dans le même ordre d’idées, le Chargé de lutte contre les hépatites OMS-Gabon, a dévoilé les différentes stratégies mises en place par l’Organisation mondiale de la santé afin d’éliminer cette infection aigue virale d’ici 2030 dans plusieurs pays en Afrique. « Le plan comprends 5 stratégies à savoir la prévention de la transmission mère enfant de l’hépatite B, la vaccination de routine celle destinée aux enfants à 6 10 et 14 semaines qui comprend le vaccin contre les hépatites, la sécurité du sang et des injections, la prise en charge des populations clé particulièrement ceux qui s’injectent les drogues, et enfin les dépistages et les traitements», a indiqué Casimir Manzengo.
Des stratégies qui peuvent être mises en place dans toutes les structures sanitaires, qui pourraient concourir à une meilleure prise en charge de cette maladie. Notons que l’hépatite est une inflammation du foie, qui est un organe important qui filtre le sang, et combat les infections, il est identifié en cinq différents types de virus de l’hépatite A,B,C,D et E. Au Gabon, les plus virales et les plus courantes sont les hépatites B et C.
Geneviève Dewuno