LINAF: 60 millions de prime due au Stade Mandji dont la moitié déjà versée
Confronté à de fortes tensions de trésorerie le board du championnat du Gabon de football 2022 l’ASO Stade Mandji était monté au créneau pour revendiquer les 80 millions FCFA de prime qui lui seraient dus. Seulement, le compte rendu de la réunion entre la Ligue nationale de football (LINAF) et les présidents de clubs, fait état de 60 millions FCFA dont 30 millions FCFA ont été payés par chèque au champion.
À combien s’élève la dette de la Ligue nationale de football envers le champion du Gabon de football 2022 ? Si les dirigeants du club de Port-gentil affirment qu’il s’agirait de 80 millions FCFA tel qu’inscrit dans l’arrêté fixant la prime due au champion et à son dauphin, les dirigeants de la LINAF sont formels « il existe un accord avec le ministre sur la clef de répartition de l’enveloppe des vainqueurs qui est de 60 millions FCFA et 40 millions FCFA ». Et ce, pour le champion et le vice-champion du Gabon.
Au terme des play-off, ce sont donc ASO Stade Mandji et Mangasport qui se sont accaparés des deux places qualificatives pour les compétitions africaines. D’ailleurs, pour répondre à l’inquiétude des clubs, des avances ont été versées ce mardi 6 septembre dernier. « Nous avons réclamé ce qui revient de droit au stade Mandji. L’enveloppe de champions qui devait être donnée le jour du sacre malheureusement jusqu’à hier c’était pas disponible. C’est ce matin que nous avons reçu le paiement du chèque », a souligné Maurice Nzighou.
Si pour Brice Mbika Ndjambou, il n’existe donc plus aucune mésentente sur les montants attendus, le Président de l’ASO Stade Mandji a tenu à préciser que les montants avancés par la LINAF ne sont que des propositions que les clubs avaient faites pour réduire l’écart entre le champion et son dauphin dans l’arrêté. Initialement, Stade Mandji aurait reçu 80 millions FCFA et Mangasport aurait reçu 20 millions FCFA. Pour le dirigeant, l’effectivité du réajustement devrait obéir à la logique juridique qui veut que seul un arrêté abroge un arrêté. Bien que n’étant pas en guerre, les parties campent sur leurs positions.