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Limitation de vitesse : Faut-il expérimenter le système des radars mobiles sur la voie express ?

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Le tragique accident de la circulation qui a eu lieu ce 27 juin sur la voie-express, non loin de l’échangeur des Charbonnages a remis au goût du jour le danger auquel sont en permanence confrontés les usagers. Face à l’ampleur du phénomène, dû parfois à des dépassements de la vitesse réglementaire par certains compatriotes, le ministère de l’Intérieur et de la sécurité devrait plus que jamais songer à des mesures répressives à partir d’outils qui ont fait leurs preuves ailleurs.

En dépit de la forte présence des forces de l’ordre et de sécurité sur les grandes artères de la capitale, les accidents de la circulation dus aux excès de vitesse n’ont pas pour autant baissé. Si l’état désastreux du mobilier urbain témoigne de cette anarchie, des dispositifs de lutte efficaces existent pourtant, à l’instar des radars mobiles qui pourraient être mis à la disposition des brigades motorisées de la Police et de la gendarmerie nationale. Lesquelles auraient pour objectif de constater les flagrants délits et de traquer les chauffards qui mettent en danger la vie de nombreux compatriotes.

Des radars mobiles en renforcement aux passerelles piétonnes 

Devant le danger encouru par des milliers de riverains, les autorités ont trouvé comme solutions aux accidents répétés, l’érection de passerelles piétonnes. C’est notamment le cas au Lycée Paul Indjendjet Gondjout, au Lycée National Léon Mba, ou encore à la station service Plein-ciel, qui a longtemps entretenu le triste record de zone accidentogène de la capitale, ou encore au carrefour SNI, dans la commune d’Owendo. Malgré ces efforts qui visent à protéger les Gabonais, ces installations subissent des assauts répétés de quelques indélicats, qui contreviennent au code de la route. Toute chose qui démontre qu’il faille parallèlement à la sécurisation des traversées, implémenter d’autres actions qui visent à s’attaquer directement aux auteurs d’infractions au code de la route.

Les radars mobiles sont des dispositifs redoutables, qui consistent pour leurs détenteurs, à flasher des plaques minéralogiques des véhicules qui circulent au-dessus de la vitesse autorisée. Ils permettent chaque année d’éviter des drames dans de nombreux pays. D’ailleurs, ce dispositif est utilisé sur certains chantiers en cours de réalisation au Gabon. C’est notamment le cas sur le chantier de construction du barrage hydroélectrique Kinguele Aval où les responsables administratifs des entreprises qui interviennent sur le chantier, ont pris des mesures pour faire respecter la limitation de vitesse par leurs véhicules. Outre l’aspect sécurité des usagers, les radars mobiles pourraient avoir un avantage sur le plan économique. En effet, par ces dispositifs, l’Etat pourrait engranger des recettes considérables pour le compte du Trésor public, grâce aux contraventions qui seraient infligées à toutes les personnes qui verraient leurs véhicules immobilisés. Si les forces de police et de gendarmerie sont régulièrement pointées du doigt pour des pratiques d’extorsion d’argent par certaines brebis galeuses, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et sa collègue de la Défense nationale, devraient mobiliser les troupes sur cette question qui touche à la vie d’autrui.     

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