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Libreville: un pasteur et un commerçant interpellés pour viol sur mineurs

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Iréné Magoura, un compatriote, pasteur âgé de 54 ans et Abdoul un sujet burkinabé ont récemment été interpellés par les éléments de la gendarmerie de la région départementale centre-ouest de Libreville. Les deux hommes sont respectivement accusés d’avoir violé la fille de sa partenaire pour l’un et pratiqué des actes d’attouchements sexuels sur une jeune fille de 12 ans pour l’autre, rapporte le site Info241.

Les faits. Iréné Magoura, un pasteur âgé de 54 ans aurait abusé sexuellement de la fille de sa concubine âgée de 15 ans aujourd’hui et ce, durant 4 ans à Makokou. C’est après toutes ces années de calvaire où son père nourricier avait fait d’elle son objet sexuel, que la jeune fille de passage chez l’une de ses grandes sœurs vivant à Libreville, aurait décidé de rompre le silence en révélant toute l’affaire. Informés les services judiciaires vont procéder à l’interpellation du beau-père.

Quant à Abdoul, un sujet burkinabé à la quarantaine révolue, il ressort que le jour des faits, la jeune Miranda âgée de 12 ans au moment des faits, cheminait paisiblement pour se rendre chez elle. C’est ainsi qu’elle aurait été interpellée par l’homme qui lui aurait proposé d’aller chez lui contre 500 FCFA lui permettant d’acheter quelques friandises en chemin. Une fois sur place, il l’aurait fait passer par la porte arrière, aurait ôté le tee-shirt avant de procéder à des attouchements. De retour chez elle, elle aurait révélé toute l’affaire à la famille qui va déposer une plainte.


Les agressions sexuelles représentent un problème social important dont les principales victimes sont les femmes et les enfants. On regroupe sous ce terme des infractions de gravités différentes dont le viol, l’exhibition et le harcèlement sexuel. Des faits assimilables à des déviations morales et pour lesquels les auteurs doivent répondre devant la justice. Doit-on rappeler qu’en cas de viol sur une personne mineure de sexe masculin ou féminin, l’auteur encourt jusqu’à 15 ans d’emprisonnement. Une peine assortie d’une amende allant jusqu’à 50 millions FCFA au plus, conformément à l’article 256 alinéa 2 du Code pénal en vigueur en République gabonaise?

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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