Libreville : Nathalie Awanang en visite d’inspection dans plusieurs centres sociaux
Afin de s’enquérir des conditions de travail du personnel des différentes structures sociales dont elle a la charge, la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang a procédé à un état des lieux ce mercredi 14 février 2024. Occasion pour le membre du gouvernement de recueillir les préoccupations du personnel exerçant dans ces Centres sociaux.
Désormais détaché du ministère de la Santé, le ministère des Affaires sociales a, à sa tête, une nouvelle patronne en la personne de Nadine Nathalie Awanang. Soucieuse de mener à bien les missions de son département ministériel, le membre du gouvernement a effectué une visite sur le terrain ce mercredi 14 février 2024. Une visite qui lui a permis de prendre connaissance des difficultés auxquelles sont confrontés les centres sociaux dans leur fonctionnement, afin d’améliorer l’accès des populations à la protection sociale, conformément à la volonté du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Sur le terrain, le membre du gouvernement à marquer tour à tour un arrêt dans chaque établissement placé sous tutelle du ministère des Affaires sociales, c’est le cas notamment du Centre social du Bas de Gué-Gué, le centre social Benoît Messani, l’École nationale pour enfants déficients auditifs (Eneda), le Centre de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violence de Nzeng-Ayong et le Centre social d’Akébé Plaine. Profitant de cette visite, Nadine Nathalie Awanang n’a pas manqué de féliciter et d’encourager le corps enseignants et administratifs « C’est un travail qu’il faut faire avec beaucoup d’amour et de patience ».
L’urgence de développer, de renforcer les centres sociaux de Libreville
Si le ministre des Affaires sociales a pu noter de nombreux dysfonctionnements présents au sein de ces établissements scolaires qui ont toujours été décriés, à savoir le manque d’outils, d’équipements, de matériels informatiques entre autres, au-delà de ces carences, le membre du gouvernement a noté le potentiel encore inexploité de ces centres. D’où la nécessité de mettre en place des stratégies pour rendre optimal l’environnement de travail et d’apprentissage « il y a une nécessité de renforcer les capacités non seulement en termes d’effectifs, en quantité et aussi en qualité parce qu’il s’agit dans les centres spécialisés d’avoir des enseignants qui ont cette spécialité pour s’occuper des enfants qui présentent des déficiences» a t-elle d’ailleurs conclu.