Libreville : l’incivisme des populations, un véritable casse-tête pour les autorités
Libreville la coquette pourra-t-elle véritablement retrouver son image d’antan? C’est la grande question que l’on se pose au regard de la dégradation avancée des artères de la ville qui pullulent sous les ordures ménagères et les déchets jetés ici et là par les milliers d’âmes résidant à Libreville. Une situation qui nécessite que la sonnette d’alarme soit tirée, mais encore plus que la municipalité prenne à bras le corps la problématique de l’incivisme des Librevillois, qui contribue fortement à l’enlaidissement de la ville. D’autant qu’un Général étoilé est à sa tête.
La commune de Libreville a à sa tête, un militaire en la qualité du Général Judes Ibrahim Rapontchombo reconnu par ses pairs pour sa droiture et sa grande promptitude. Force est de constater que cette qualité ne se fait nullement refléter à Libreville qui est pourtant la vitrine du Gabon, l’un des pays les plus riches de l’Afrique centrale et dont les dernières données du Fonds monétaire international (FMI) indiquent que le pays dispose du deuxième PIB le plus élevé de la CEMAC derrière le Cameroun. Que se passe-t-il ?
Une question qui vaut son pesant d’or, tant les initiatives du Délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Libreville peinent à aboutir d’une part, d’autre part la population qui refuse clairement d’abandonner les mauvaises habitudes, afin d’assainir la ville. Le plus inquiétant c’est l’incapacité des autorités à mettre en place des mesures drastiques pour maintenir l’ordre urbain à tel point qu’on croirait que le Délégué spécial de la commune de Libreville se fourvoie dans ses missions régaliennes. Il est tant que l’assainissement de la capitale soit réellement le cheval de bataille du Général Judes Ibrahim Rapontchombo.
À quand les actes forts du Gen. Judes Ibrahim Rapontchombo ?
Il serait peut-être tempsemps de bannir l’excuse selon laquelle « les habitants de Libreville contribuent, eux-mêmes aussi, à enlaidir la ville ». Bien que possiblement vrai, le rôle des autorités compétentes consiste aussi à agir en amont afin que ceux qui décident de braver l’autorité de l’Etat soient repris avec la dernière énergie. Alors, il est plus qu’urgent que le Général Judes Ibrahim Rapontchombo cesse de négocier avec les populations et passe à l’offensive. Car à ce jour l’engagement pris lors de sa prise de fonction à savoir « veiller à ce que toutes leurs actions et décisions soient prises dans l’intérêt supérieur de la population de Libreville », semble être la poudre de perlimpimpin.