Libreville : les populations d’Awendjé privées d’eau depuis 8 ans
L’eau potable est quasi-inexistante au quartier Awendjé dans le 4ème arrondissement de la commune de Libreville. Depuis près de 10 ans, les populations de cette circonscription de la capitale du Gabon se lèvent au milieu de la nuit pour se procurer le précieux liquide. Ce, malgré la mise en place du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et assainissement de Libreville (PIEPAL).
Les habitants du quartier Awendjé situé dans le 4ème arrondissement de la commune de Libreville sont en manque d’eau potable depuis 8 bonnes années. Selon des sources concordantes qui ne savent plus où donner de la tête, c’est aux environs de 3 heures du matin, seulement, qu’il est possible de se procurer de l’eau. Ces derniers se rendent en masse à la pompe publique du quartier avec leurs récipients.
Une situation qui expose les résidents, en particulier les enfants et les personnes âgées aux braquages, vols et agressions de tous genres. Pour répondre à ce besoin en eau, un forage a été érigé comme unique point d’eau. Cependant, celui-ci peine à répondre à la forte demande des populations d’Awendjé et ses environs.
PIEPAL toujours pas d’impact !
Lancé, a coup de renfort médiatique, par l’actuel Premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze, jadis ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et assainissement de Libreville peine toujours à impacter positivement les différents ménages de la capitale et ses communes périphériques. Et ce, après quasiment une année.
Rappelons que ce manque d’eau impact directement la santé et la qualité de vie des habitants d’Awendjé. Par ailleurs, l’hygiène personnelle et domestique est gravement compromise, augmentant ainsi les risques de maladies. Le lavage des mains, qui est essentiel pour prévenir la propagation de maladies infectieuses, devient difficile à réaliser de manière adéquate, entraînant des problèmes de santé tels que des infections gastro-intestinales.