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Libreville: les habitants de Mindoubé 2 auteurs d’actes inciviques

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Bien que la qualité des services municipaux et celle de leurs prestataires sont très souvent pointées du doigt face à l’état insalubre de certaines villes du Gabon dont Libreville, la capitale, on note que les populations elles-mêmes participent à la dégradation de leur cadre de vie. Au quartier Mindoubé 2 malgré la présence d’un dépotoir pour le dépôt des ordures, les riverains les jettent en bordure de route. Des actes inciviques aux conséquences néfastes sur la santé et qui ternissent l’image de ladite zone. 

Nombreux sont les manquements imputables à la municipalité quant au phénomène d’insalubrité dans le « Grand Libreville ». Insuffisance des bacs à ordures, irrégularité des collectes d’ordures, opérations de nettoyage et de curage des bassins versants par la municipalité évoluant à pas de tortue, entre autres. Ce sont là des manquements imputables à l’Etat dans la gestion de la ville, à l’origine des tas d’immondices dans certaines villes du Gabon et plus particulièrement à Libreville. Seulement, les autorités à elles seules ne sauraient porter ce fardeau. 

En effet, à Libreville par exemple, au quartier Mindoubé 2, il n’est pas rare de rencontrer des citoyens qui jettent leurs ordures en pleine rue, ou hors des bacs à ordures érigés pour l’occasion. Plusieurs façades d’habitation dans de nombreuses zones du Grand Libreville offrent une vue précaire aux antipodes des politiques publiques concernant la propreté de la ville. Ces dernières brillent par les tas d’immondices étalés en plein milieu des voiries urbaines, au nez et à la barbe de leurs propriétaires. Les bassins versants sont transformés en décharges publiques où finissent les déchets des riverains empêchant la circulation des eaux en temps de pluies. 

L’incivisme des populations constitue l’une des causes d’insalubrité au Gabon, c’est un fait. L’incivisme règne en maître dans tout le pays avec comme séquence la dégradation du cadre de vie. A mesure que les années passent la situation devient préoccupante à tel point que le phénomène n’est plus caractéristique des seuls quartiers dits populaires. Pour y remédier, le gouvernement et les collectivités locales devraient engager des campagnes d’information et de sensibilisation citoyenne à la propreté mais aussi concernant les heures de collecte des ordures. Le service d’hygiène par exemple, avec l’aide des auxiliaires de commandement, devrait pouvoir infliger des amendes aux auteurs d’actes d’incivilité.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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