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Libreville: les habitants de Bizango Bibere privés d’eau depuis plusieurs jours

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Décriée par les populations ses nombreux délestages et coupures d’eau, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a à nouveau fait des siennes. En effet, ladite société prive depuis une dizaine de jours les populations du quartier Bizango Bibere dans le 3ème arrondissement de la commune de Ntoum. Une situation fustigée par les riverains et qui n’a toujours pas trouvé son épilogue malgré les nombreuses interpellations des consommateurs pour déplorer la pénurie.

Coupures permanentes ou intempestives, approvisionnement en eau dans d’autres quartiers, impossibilité de se fournir en eau potable faute de pression, voilà la dure réalité qui s’est offerte aux populations de certains quartiers de la ville du Grand Libreville. Privés d’eau sans qu’aucune explication ne soit donnée par la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), unique entité en charge de la distribution de cette denrée essentielle dans le pays, les populations de la cité pétrolière vivent avec le manque criant de ce qui est devenu une ressource rare.

C’est le cas au quartier Bizango Bibere où les riverains sont depuis près de deux semaines à la recherche du précieux liquide. Pire, certains compatriotes sont obligés de se lever tard dans la nuit afin de remplir quelques seaux d’eau et espérer prendre une douche le matin avant de vaquer à leurs occupations. Une situation qui a contraint les riverains à acheter l’eau dans d’autres zones afin d’accomplir leurs tâches domestiques quotidiennes.

Par ailleurs, bon nombre de riverains déplorent l’absence de concurrence face à la SEEG dans le secteur de l’eau et de l’énergie. Un monopole aux effets néfastes pour les consommateurs qui sont condamnés à subir. Vivement que le ministère en charge de l’énergie d’Alain Claude Bilie By Nze, prenne la mesure d’une situation devenue au fil des ans, totalement et curieusement invivable, alors même que la société mise en cause, n’hésite pas à affecter 44,1 milliards de FCFA à sa masse salariale contre 23,6 milliards de FCFA aux investissements.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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