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Libreville: les habitants de Bel-Air vont porter plainte pour destruction de la mangrove

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Colère et désarroi, c’est en résumé le ressentiment des habitants de la zone dite Bel-Air-Briqueterie dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville. Et pour cause, ces derniers ont fustigé la destruction de la mangrove qui traverse leur quartier par un ressortissant chinois, responsable d’une société immobilière de la place. Une situation pour laquelle ces derniers vont saisir la justice afin de trancher dans cette affaire, rapporte le quotidien L’Union.

Alors que débute à Libreville la semaine du climat et que se multiplient les actions sur le terrain par le gouvernement pour la préservation de l’environnement, à Bel-Air-Briqueterie, un incident environnemental aurait eu lieu. En effet, un ressortissant chinois responsable d’une société immobilière aurait procédé à la destruction de la mangrove traversant le 1er arrondissement de Libreville. Une situation déplorable qui aurait provoqué le courroux des riverains. 

Remontés face à cette situation, les riverains de Bel-Air sont montés au créneau en fustigeant les méthodes de l’opérateur économique. « Des produits chimiques dont nous ignorons la composition sont déversés dans les eaux, tuant au passage plusieurs poissons et crustacés. Face à cette catastrophe naturelle, nous n’avons qu’une seule issue : saisir la justice gabonaise » a déclaré un des riverains. 

Afin de corroborer ces propos, des confrères du quotidien L’Union auraient procédé à une descente sur le terrain. Laquelle leur aurait permis de découvrir « des travaux de remblayage et de destruction partielle de la mangrove qui est en train d’être asséchée pour laisser place à des espaces terrassés. Les cours d’eau qui existent encore laissent échapper des odeurs nauséabondes et la couleur de l’eau est noirâtre. Des poissons et des crabes morts flottants à la surface sont visibles ». Un constat déplorable pour les riverains.

Alors que le vendredi 8 juillet 2022, un protocole d’accord a été signé entre les ministères de l’Éducation nationale et d’autres acteurs majeurs environnementaux afin de sensibiliser la jeunesse sur la préservation de l’environnement, il est regrettable que de telles actions allant aux antipodes des politiques  publiques en matière d’environnement soient posées. Gageons que la justice sera saisie et apportera une solution dans ce conflit qui met à mal la lutte contre le changement climatique; laquelle est une priorité nationale pour le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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