Libreville : le Gen. Rapontchombo et les commerçants d’Awendje jouent au chat et à la souris
Alors que le délégué spécial en charge de la gestion de la Commune de Libreville, le Gen. Judes Ibrahim Rapontchombo a initié l’opération de restauration de l’ordre urbain le 17 janvier dernier dans le but de donner à Libreville un nouveau visage, cette initiative semble piétiner. Pour cause, après avoir été déguerpies par la mairie, les étals d’Awendje, dans le 4e arrondissement sont de retour.
Le Général de Brigade Judes Ibrahim Rapontchombo fait de l’assainissement de la ville l’une de ses priorités. Conscient de l’incivisme des populations qui favorise l’insalubrité, le maire de la commune de Libreville a décidé d’entrer en guerre contre les occupants anarchiques du domaine communal et ce pour une durée de 6 mois. Une opération qui se passe à travers tous les arrondissements de la capitale et au cours de laquelle les indélicats semblent donner du fil à retordre à l’édile de la ville.
C’est le cas à Awendjé, un quartier situé dans le 4e arrondissement de Libreville, où les commerçants installés aux abords des trottoirs ont été pourtant déguerpis en début de semaine par les agents de la mairie. Lesquels ont procédé à la destruction des tables de fortune sur lesquelles ces derniers étalent leurs marchandises. S’ils ont exprimé leur mécontentement face à cette opération, une fois les agents de la municipalité partis, les commerçants d’Awendje sont revenus s’installer dès vendredi 02 février, au grand dam du Général de Brigade Judes Ibrahim Rapontchombo.
La guerre éternelle entre les commerçantes et la mairie
Installés devant leur étals, ils semblent plus que déterminés à jouer à ce qui s’apparente au jeu du chat et la souris. Il faut le reconnaître, c’est le même scénario entre la mairie et les commerçants depuis des années. En effet, l’ancien maire de Libreville, Léandre Nzue avait déjà initié une telle opération, qui vise aussi à protéger les commerçants contre les risques d’accidents de la route.