Derniers articlesSOCIETE

Libreville : le corps du jeune Cameron retrouvé sans vie, l’émotion nationale ravivée

Ecouter l'article

Disparu depuis cinq jours à Libreville, le jeune Ngueba Loko Pascal Cameron, 13 ans, a été retrouvé mort dans une fosse selon le site d’actualité Gabonactu. Une tragédie qui replonge le pays dans l’effroi, alors que l’opinion publique peinait encore à se remettre de l’affaire Esther. Entre tristesse, peur et colère, les Gabonais s’interrogent une nouvelle fois sur la sécurité des enfants.

Le Gabon est de nouveau endeuillé. Le jeune Ngueba Loko Pascal Cameron, âgé de 13 ans et porté disparu depuis le jeudi 18 décembre 2025, a été retrouvé sans vie, selon des informations largement relayées sur les réseaux sociaux et confirmées par des sources concordantes. Son corps aurait été découvert dans une fosse, mettant fin à cinq jours d’angoisse, d’espoir et de mobilisation citoyenne.

L’adolescent résidait au quartier situé derrière l’hôtel de la CAN, dans une ruelle menant au terrain de basket, non loin du Lustral Hôtel. Dès l’annonce de sa disparition, des avis de recherche avaient été diffusés, accompagnés de numéros de contact, dans l’espoir de le retrouver sain et sauf. En vain.

Une nation sous le choc

La nouvelle a provoqué une onde de choc à travers le pays. Sur les réseaux sociaux, le visage de Cameron a envahi les fils d’actualité, suscitant une vague d’émotion et de consternation. « Une vie de plus qui s’en va », résument de nombreux internautes, exprimant une douleur collective difficilement contenue.

Cette tragédie intervient alors que la nation tentait encore de panser les plaies laissées par l’affaire de la petite Esther, dont le souvenir reste vif dans les mémoires. Pour beaucoup, la mort de Cameron ravive un sentiment d’insécurité grandissant et la peur pour les enfants, particulièrement dans les quartiers urbains.

Inquiétude et questions sans réponse

Au-delà de l’émotion, c’est une profonde inquiétude qui s’installe. Comment un enfant de 13 ans peut-il disparaître, puis être retrouvé mort quelques jours plus tard, dans de telles circonstances ? Les circonstances exactes du drame restent à élucider, et une enquête devrait permettre de faire toute la lumière sur ce qui s’apparente à un crime d’une extrême gravité.

Dans l’opinion, les interrogations se multiplient sur la protection des mineurs, la prévention des enlèvements et la capacité des autorités à enrayer ce type de drames récurrents. La peur est d’autant plus palpable que ces affaires semblent se succéder, laissant les familles dans l’angoisse permanente.

Un appel implicite à l’État et à la société

La mort de Cameron n’est pas seulement un fait divers tragique. Elle interroge la responsabilité collective : celle des institutions, des forces de sécurité, mais aussi de la société dans son ensemble. De nombreuses voix appellent déjà à un renforcement des dispositifs de protection de l’enfance et à des réponses judiciaires fermes, à la hauteur de l’horreur suscitée.

En attendant les conclusions de l’enquête, le Gabon pleure un enfant de plus. Une douleur silencieuse mais profonde, qui rappelle cruellement que derrière chaque visage partagé sur les réseaux sociaux, il y a une famille brisée et une nation en quête de réponses.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GMT TV

[youtube-feed feed=2]
Bouton retour en haut de la page