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Libreville : le bâtiment abritant les services de la DGTT transformé en piscine

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La problématique de l’entretien des bâtiments abritant certaines administrations semble loin d’être au cœur des préoccupations du gouvernement actuel. La preuve avec le bâtiment abritant les services de la Direction générale des transports terrestres (DGTT), sis à l’interministériel, après le palais de Justice de Libreville, qui croule sous les eaux. 

C’est par le biais d’une vidéo devenue virale diffusée par l’activiste Bitome que l’opinion a découvert ulcérée l’état de dégradation avancée du bâtiment abritant le service de la Direction générale des transports terrestres. Une situation pour le moins déplorable puisque sans réaction de l’actuel ministre des Transports Auguste-Roger Bibaye Itandas.  

La DGTT envahi par les eaux en pleine saison sèche

Dans cette vidéo, on peut entendre l’activiste s’alarmer  de la présence d’une quantité importante d’eau au rez-de-chaussée du bâtiment de la DGTT. « Monsieur le ministre, vous faites quoi en longueur de journée ? Même pour ça il faut toujours attendre le Chef de l’État ? Il faut toujours attendre Ali Bongo Ondimba », s’est-il indigné. 

Il faut dire que la situation est telle que les agents sont obligés de faire de la gymnastique pour regagner les marches menant à leurs bureaux. Une situation qui perdure depuis des mois et qui serait connue de la tutelle qui malgré tout ne daigne pas lever le petit doigt. Pourtant loué pour sa rigueur au poste et son sens des priorités, l’ancien Chef d’Etat-major des Armées, Auguste Roger Bibaye Itandas fait montre d’un silence qui interroge sur sa capacité à doter les services sous tutelle d’un cadre de travail adéquat.

L’image d’une administration publique au ras des pâquerettes ?

À noter que le constat fait au sein de la Direction générale des transports terrestres n’est pas un cas isolé. Plusieurs administrations à Libreville et à l’intérieur du pays sont dans le même état sans que l’État puisse résoudre cette problématique.


Selon le document intitulé « Bilan du Second Septennat d’Ali Bongo Ondimba (2016-2023)» élaboré par le cabinet de conseil indépendant Mays Mouissi Consulting et l’agence de communication Global Media Time, l’administration publique coûterait à l’État 4 milliards chaque année en matière de locations de bureaux. Un montant qui aurait servi à autre chose si l’État avait consenti à construire des bureaux pour l’administration publique.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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