Libreville : la voie d’accès à Ambowè cimetière, une décharge à ciel ouvert

La question de l’insalubrité dans le Grand Libreville est une véritable gangrène. C’est le triste constat fait par une équipe de reporters de Gabon Media Time ce jeudi 16 janvier 2025 sur la voie d’accès à Ambowè cimetière dans le 1er arrondissement de Libreville, qui s’est transformé en une décharge à ciel ouvert en raison de l’incivisme des riverains.

Les décharges à ciel ouvert sont un réel problème à prendre à bras le corps, puisqu’elles constituent un danger de santé publique. Une situation qui est favorisée par les mauvaises habitudes des populations comme c’est le cas au quartier dit Ambowè cimetière dans le 1er arrondissement de la capitale où le constat est alarmant. Des déchets ménagers de tout type sont déversés à l’air libre par les habitants, transformant cette voie principale d’accès en un lieu complètement insalubre.

Ambowè cimetière, nouvelle décharge du Grand Libreville ? 

C’est le sentiment qui se dégage quand on pénètre dans le quartier. Entre les eaux usées qui ont formé une rivière remplie de microbes, les ordures ménagères jetés par les populations complètement insouciantes des substances toxiques qui se propagent dans l’air, et dans le sol et qui peuvent inévitablement mettre en danger leur santé. Puisqu’il est connu de tous que les déchargent attirent des rongeurs,  et des insectes vecteurs de maladies le paludisme voir de virus comme le Mpox. Ce qui représente véritablement des risques sanitaires. 

Un spectacle désolant qui participe à la détérioration de l’environnement de vie et qui impacte directement sur la qualité de vie des citoyens. Face à cette situation, il est plus qu’urgent que les autorités en charge de la question de la salubrité tapent du poing sur la table afin de mettre un terme à de tels agissements qui ne participent en rien  à l’essor vers la félicité. Comment espérer qu’un pays se développe et atteigne la dimension nationale tant voulue par les nouvelles autorités en place si la population elle-même participe activement à la dégradation de son paysage. 

Toute chose soulève une fois de plus la question à quand l’instauration des sanctions et mesures répressives pour corriger l’incivisme des populations qui a la peau dure ? Les regards sont désormais tournés vers les autorités publiques du Gabon.