L’artiste rappeur Kôba Building hors du pays depuis près de 10 ans a annoncé son retour sur une publication sur son compte Facebook montrant un cliché dans laquelle ont peut y voir deux passeports dont celui du Gabon. Une annonce insidieuse qui laisse entrevoir le retour de l’artiste dans son pays natal.
Ndong Ronny, de son vrai nom, n’est plus un artiste à présenter. Auteur, compositeur, interprète et producteur, il a marqué la scène musicale gabonaise de ses textes engagés et de son encre. Dans le game depuis les années 2000, Kôba Building est l’un des artistes à peindre les maux de la société gabonaise à travers des titres comme Informer, le Kriminel au mic, Paranormal, Odjuku, Qui veut ?et bien d’autres.
Un retour en guise de réconciliation ?
À la suite de sorties musicales franches et engagées à l’endroit des politiques de cette époque, l’artiste a été contraint à l’exil en France. Une situation qui a marqué la scène musicale et politique gabonaise, montrant la fragilité du système et de la protection des artistes. Avec un climat plus apaisé, son retour serait perçu comme une trêve entre l’artiste et l’Etat gabonais.
Il faut dire que Kôba Building n’a jamais caché son opposition. Aujourd’hui, l’annonce de son retour est un signe de réconciliation. « Je crois bien que c’est l’heure de rentrer », lit-on sur son post. Deux passeports, un de L’Union Européenne et celui du Gabon, illustrent ses propos. Bien que le jour exact n’ait pas été indiqué, les gabonais doivent s’attendre au retour de ce dernier assez tôt.
En revenant au Gabon, c’est une nouvelle page qui va se tourner sur l’histoire de la scène musicale gabonaise. Une façon de montrer l’importance du pays aux yeux de ce dernier. Après le retour de nombreux artistes dont Lord Ekomy Ndong et Maât Seigneur lion, celui de Kôba Building promet de d’aire aussi sensation. Gageons que cette action soit bien accueillir des dirigeants actuels.
![[#Déclaration] « On nous refuse d’entreprendre avant 22 ans » : le cri d’une jeune gabonaise
À seulement 21 ans, Mokwangi Chantry Anahis, étudiante en biologie médicale et jeune entrepreneure, livre un témoignage fort sur les réalités de l’entrepreneuriat au Gabon. Elle raconte son parcours, les obstacles administratifs auxquels elle a dû faire face et la détermination qui l’anime pour réussir malgré les limites imposées par la réglementation.
Dans ce discours, elle met en évidence les difficultés rencontrées par les jeunes entrepreneurs, notamment l’impossibilité d’obtenir le RCCM et le NIF avant 22 ans. Elle dénonce aussi les contradictions des concours d’entrepreneuriat qui fixent un âge minimum à 18 ans tout en exigeant des documents inaccessibles aux candidats les plus jeunes.
Elle souligne la nécessité d’adapter les règles aux réalités de la jeunesse afin de libérer leur potentiel économique et appelle à changer la perception des jeunes pour leur donner les moyens de contribuer activement au développement du pays.
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𝐑𝐞𝐣𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞𝐳 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐢̂𝐧𝐞 𝐖𝐡𝐚𝐭𝐬𝐀𝐩𝐩 :
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Il rentre chez lui, que les dirigeants actuels le veuillent ou pas….n’oubliez jamais cette exigence et ne laissez pas cette « conditionnalité » affleurer dans quelque domaine que ce soit, dont le votre tant que vous