Libreville: il viole une jeune fille après l’avoir courtisée avec des versets bibliques
Le viol est-il devenu une infraction banale dans la société gabonaise? Il ne se passe plus une semaine sans que les médias n’en fassent écho. Le dernier fait en date est celui de Lumière Edzo Ella, un compatriote âgé de 36 ans qui aurait agressé sexuellement L.R.C, une jeune fille de 18 ans le samedi 7 mai dernier en tentant de la séduire avec des versets bibliques. C’est une riveraine qui les aurait surpris qui a soumis l’affaire aux services de police judiciaire de Libreville, rapporte le quotidien L’Union.
Les faits se seraient déroulés le samedi 7 mai dernier aux environs de 10 heures. Ce jour-là, L.R.C se rend aux cours comme d’habitude lorsqu’elle aurait croisé LUmière Ella Edzo. Lequel se rendait à ses cours de théologie. Ce dernier aurait bousculé la jeune fille lui aurait fait savoir qu’elle avait de la saleté dans les yeux. Une fois nettoyée, cette dernière va poursuivre son chemin mais elle sera suivie par l’inconnu.
Lumière Edzo Ella va alors la courtiser en se servant de versets bibliques, il aurait confié à son interlocutrice qu’elle vivait dans le péché. Chemin faisant, il aurait entraîné la jeune fille dans une maison inhabitée située dans une barrière. Une fois sur place, il aurait intimé à L.R.C de retirer ses vêtements afin de « constater sa maigreur ». La victime craignant pour sa vie se serait exécutée sans résister. Fort heureusement, une riveraine qui aurait sans doute suivi leur arrivée, se serait elle aussi introduite dans la concession et les aurait surpris. Elle va ainsi les conduire auprès des gendarmes en poste au carrefour Charbonnages.
Si durant l’interrogatoire, les versions données seront contraires, c’est face au juge d’instruction que L.R.C aurait dévoilé les faits commis par Lumière Ella Edzo. Ce dernier a été admis à la maison d’arrêt de Libreville dit « Sans Famille ». Il encourt une peine de 15 ans de prison assortie d’une amende de 50 millions FCFA conformément aux dispositions de l’article 256 du Code pénal en vigueur.