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Libreville: des commerçants victimes des violences post-électorales toujours en attente d’indemnisations

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Le collectif des commerçants du marché banane du PK8 ont récemment tenu une rencontre afin de fustiger le traitement dont ils sont l’objet de la part des autorités gouvernementales. En effet, victimes des violences post-électorales de 2016 durant lesquelles ils ont subi des casses et vols de marchandises, ces derniers sont toujours en attente de dédommagement promis par l’État depuis  plus de 6 ans après le recensement qui avait été fait.

Abandonnés et désabusés, c’est en résumé le ressentiment du collectif des commerçants du marché banane du PK8 qui sont laissés pour compte depuis des années. Pour cause, ces derniers qui avaient été victimes de casse et de vol de marchandises à la suite des violences post-électorales de 2016, attendent toujours d’être dédommagés à quelques mois de la présidentielle de 2023.

Une situation qu’a décriée le représentant des commerçants du Marché banane de Libreville, Clément Ndjoka. « A l’issue des pourparlers d’Angondjé, l’Union européenne (UE) a demandé à l’État gabonais d’indemniser les victimes postélectorales. Rien n’a été fait jusqu’à ce jour. Nous nous approchons inexorablement de la prochaine échéance électorale, qu’est-ce qu’ils viendront nous dire ? » a-t-il déploré.

Poursuivant son propos, le représentant des commerçants du marché banane a tenu à interpeller les autorités gouvernementales. « Nous sommes là pour que réparation soit faite. Il y en a qui sont décédés, qui sont tombés malades parce qu’ils avaient des créanciers, des grandes dettes à payer ». Gageons que le Président de la République Ali Bongo Ondimba prêtera une oreille attentive à cette situation irrégulière qui clochardise des centaines de pères et des mères de familles qui ne demandent qu’à vivre de leurs activités. Pour information, ce sont environ 400 opérateurs économiques qui sont concernés.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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