Libreville: condamné à 30 ans d’emprisonnement pour avoir maquillé son crime en suicide
La Cour criminelle s’est penché sur le cas d’Hugues Gaël Moundounga, un compatriote âgé de 34 ans accusé du meurtre de Joeffrid Mabicka Mboyi qu’il a assassiné puis déposé le corps sur la voie ferrée. Au terme des débats, l’accusé a été reconnu coupable, condamné à 30 ans de prison assorti d’une amende de 500 000 pour homicide volontaire rapporte le quotidien L’Union.
Les faits se sont déroulés le 27 novembre 2015 à Nkoltang dans le 2ème arrondissement de la commune de Ntoum. Ce jour-là, le corps sans vie de Joeffrid Mabicka Mboyi est retrouvé sur la voie ferrée par des riverains. Une macabre découverte pour laquelle, ces derniers vont informer les pandores. Les éléments de la de la gendarmerie vont ainsi procéder à l’ouverture d’une enquête. Laquelle va conduire à l’interpellation de Christian Ndongo, cousin de la victime qui va avouer avoir vu le défunt avec Hugues Gaël Moundounga.
Interpellé à son tour, Hugues Gaël Moundounga va finalement avouer que c’est au cours d’une bagarre que Joeffrid Mabicka Mboyi aurait trouvé la mort après avoir reçu des coups de latte. A la barre, l’accusé aurait nié les faits avant de les reconnaître à nouveau. Lors des débats contradictoires, le parquet général a requis sa culpabilité pour le crime d’homicide volontaire et du délit de détention de cannabis ainsi qu’à 20 ans de réclusion. La défense quant à elle a requis l’acquittement à titre principal et de larges circonstances atténuantes.
Au terme des débats contradictoires, Hugues Gaël Moundounga a été déclaré coupable du crime d’homicide volontaire et du délit de détention de cannabis. En répression, il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle et une amende de 500 000 FCFA conformément aux dispositions de l’article 223 du code pénal en vigueur.