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Libreville : citoyens et opérateurs économiques sommés de nettoyer leurs devantures sous peine de sanctions

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Face à l’incivisme ambiant dans la capitale, le Délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, le Général de brigade, Judes Ibrahim Rapontchombo a décidé de prendre des mesures fortes notamment sur la problématique de l’insalubrité. Dans un communiqué paru ce mardi 12 décembre 2023 dans le quotidien L’Union, ce dernier a exigé aux citoyens et aux opérateurs économiques de procéder au ravalement des façades de leurs bâtiments sous peine de sanctions

C’est en prévision à la célébration des festivités de fin d’année 2023 que le premier responsable de la Mairie de Libreville a tenu à interpeller l’ensemble de ses concitoyens sur la problématique de l’entretien de leurs espaces de vie et commercial. Occasion de rappeler les dispositions de l’arrêté n°001/2000 du 1er février 2000 portant règlement sanitaire d’hygiène et de salubrité publique pour la commune de Libreville.

Citoyens et opérateurs économiques astreints au nettoyage de leurs espaces

Il faut souligner que d’un point de vue réglementaire, chaque riverain est tenu de tenir en état de salubrité sa concession et particulièrement sa devanture. Même cas de figure pour les opérateurs économiques. Ainsi, l’article 2 de l’arrêté précité dispose que « chaque propriétaire ou locataire de terrain bâti ou non bâti a l’obligation d’entretenir les sols qu’ils occupent, en parfait état de propreté, ceci jusqu’aux limites mitoyennes de la concession, y compris les trottoirs, les caniveaux ouverts ou couverts, la chaussée seul restant à la charge de la Mairie de Libreville ».  

Ainsi, afin de faire appliquer les dispositions pertinentes de cet arrêté, le Général de brigade Judes Ibrahim Rapontchombo a demandé à l’ensemble des citoyens et opérateurs économiques de procéder également au ravalement des façades, bâtiments, commerces et habitations. Par ailleurs, le communiqué indique que les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par le règlement en vigueur.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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