Libreville : Bilie-By-Nze plaide pour l’élection du maire au suffrage universel direct

Le président du parti Ensemble pour le Gabon (EPG), Alain Claude Bilie-By-Nze veut rompre avec la logique de l’autochtonie à la mairie de la capitale, Libreville. Lors d’une récente prise, il a appelé à une réforme majeure du mode d’élection du maire de Libreville. Pour l’ex-Premier ministre la capitale doit tourner la page de ce qu’il qualifie de « logique de l’autochtonie ».
Un plaidoyer pour le suffrage universel direct. « Changeons de mode de scrutin pour élire le maire de Libreville. Passons au suffrage universel direct et nous sortirons de la logique de l’autochtonie », a affirmé Alain Claude Bilie-By-Nze.
Actuellement, le maire de Libreville est élu par les conseillers municipaux, un système qui, selon l’opposant, entretient des calculs politiques à huis clos, souvent liés aux appartenances ethniques et aux arrangements partisans.
Pour le président de l’EPG, l’instauration du suffrage universel direct permettrait de replacer le citoyen au cœur de la gouvernance locale et de garantir une légitimité démocratique incontestable au premier édile de la capitale.
Une réforme aux implications politiques profondes
La proposition de Bilie-By-Nze intervient dans un contexte où la gouvernance municipale de Libreville est souvent critiquée pour son manque de transparence et de proximité avec les citoyens. En prônant l’élection directe, l’ancien chef du gouvernement entend rompre avec un héritage institutionnel qui, selon lui, freine la représentativité et enferme la ville dans des logiques identitaires.
Reste à savoir si cette idée trouvera un écho auprès de la majorité présidentielle et des forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, alors que les débats sur la réforme du système électoral local sont encore timides.
GMT TV