Libreville : appel à la solidarité après l’effondrement du toit de la cathédrale Sainte-Marie

Mise en service il y a un peu plus de 60 ans, la paroisse Notre Dame de l’Assomption Sainte Marie située en face de l’immeuble des affaires étrangères à Libreville souffre du poids de l’âge. Dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 mai 2025, sous l’effet des averses qui se sont abattues sur la capitale, la toiture de cet édifice affecté au culte catholique a fini par céder de l’intérieur.
« Nous sommes là ce matin pour faire le constat comme vous de l’effondrement du toit de la cathédrale, suite aux averses de la nuit dernière », a confié l’Abbé Jean Davy Ndangha Mbolo Ndong, Curé de la paroisse Notre Dame de l’Assomption Sainte Marie. Il faut dire que depuis quelques jours déjà, les responsables de l’église avaient pris des mesures préventives, constatant des signes de fragilité de cette toiture. Ainsi, la tenue des messes avait été délocalisée dans une autre salle, afin d’éviter qu’un drame ne se produise.
Une scène de chaos dans la cathédrale
À notre arrivée sur les lieux de l’incident, c’est une salle sans dessus dessous que nous avons trouvée. Plafond éventré sur presque toute la surface, un trou béant permettait d’apercevoir les nuages. Même scène de chaos au sol puisque les débris se sont dispersés dans la fosse. Planches, contreplaqués, tôles, pointes et eaux de pluie étaient visibles. La partie suspendue dans le vide menaçait elle aussi de se détacher sous l’effet du vent. Pour le curé, l’heure est désormais à la solidarité chrétienne afin de restaurer l’édifice.

« C’est l’occasion pour nous, d’en appeler au sens de la solidarité du peuple gabonais afin que ce bâtiment soit sauvé » , a souligné l’Abbé Jean Davy Ndangha Mbolo Ndong. Selon ce dernier, un premier devis proposé par une entreprise de la place a déjà été enregistré. Un second, puis un troisième ont également été commandés, avant la phase de réhabilitation dont aucun délai n’a pour l’heure été communiqué. Cet incident soulève une nouvelle fois la problématique de l’entretien des édifices qui rassemblent du monde, surtout que dans ce cas précis, la toiture avait été changée il y a deux décennies, sans que la charpente ne soit elle aussi rénovée.
GMT TV