Libreville: 4 élèves du lycée Mandela exclus pour vente de stupéfiants et attouchements sexuels
Face à la recrudescence des actes de violence au sein des établissements scolaires de la ville de Libreville dans la province de l’Estuaire, plusieurs chefs d’établissement ont décidé de prendre le taureau par les cornes. C’est le cas du proviseur du lycée d’application Nelson Mandela, qui a exclu définitivement 4 élèves pour des faits de violence en milieu scolaire et attouchements sexuels.
Il ne se passe pas un jour sans que des cas de violence en milieu scolaire ou de comportements allant à l’encontre du règlement intérieur des établissements scolaires ne soient relayés dans les médias nationaux. Une situation préoccupante pour laquelle le proviseur du Lycée d’application Nelson Mandela, Grégoire Ombango veut y mettre un terme. A cet effet, ce dernier a procédé à l’exclusion de 4 élèves dudit établissement.
En effet, lors du dernier conseil de discipline, Grégoire Ombango a procédé à l’exclusion de 4 élèves pour attouchements sexuels et vente de produits stupéfiants. Des actes intolérables qui ont amené le proviseur de cet établissement à acter l’exclusion définitive de ces derniers. Devenus monnaie courante au sein des collèges et lycées du Gabon, la dépravation des mœurs, les violences et voie de fait allant jusqu’à l’usage des armes blanches ou encore le trafic de drogue n’ont cessé de croître depuis quelques années.
Des faits inadmissibles d’autant plus qu’ils sont bien souvent commis en uniforme scolaire ou dans l’enceinte des établissements. Des actes qui entachent souvent la réputation des collèges et lycées auxquels appartiennent les auteurs de tels actes. La radiation des élèves du Lycée d’application Nelson Mandela devrait d’ailleurs de plus en plus alerter les parents d’élèves mais également les pouvoirs publics sur les comportements déviants de certains apprenants.
Je suis une maman et je reste choquée par la gestion de cette affaire sans aucune pédagogie. Certes ces enfants ne se sont pas bien comportés mais ça reste des enfants. D’abord j’ai été heurtée que l’on puisse montrer leurs visages au journal de chaîne nationale mais en plus que l’on puisse les présenter devant une panoplie de personnes qui n’ont en rien à faire dans cette gestion…un bon psychologue et des travaux d’intérêt général aurait suffi à mon avis. Arrêtez de mêler la politique à des comportements aussi deliquat….