Libreville: 15 présumés dealers de stupéfiants interpellés à l’UOB
Les éléments de la brigade de gendarmerie de Gros-Bouquet ont récemment effectué un gros coup de filet. En effet, ces derniers ont mis la main sur 15 présumés dealers de stupéfiants tous de nationalité gabonaise, suspectés de s’adonner au trafic de chanvre. Les individus avaient en leur possession différentes drogues et certains seraient mêlés à des agressions survenues dans la zone, rapporte notre confrère du quotidien L’Union.
Les faits se seraient déroulés le vendredi 8 avril 2022. Une alerte aurait été donnée aux pandores leur faisant état de la présence d’un groupe de personnes consommant des stupéfiants de toutes sortes au sein de l’Université Omar Bongo(UOB). Une descente rapide sur le terrain va permettre de procéder à des interpellations.
Lors de leur interrogatoire, 5 des interpellés auraient été identifiés comme étant étudiants au sein de l’UOB. Hormis la consommation et la vente de stupéfiants, plusieurs cas de braquage au sein même de l’université auraient été signalés. Pour les pandores, les 15 hommes ne seraient pas étrangers à ces agressions. Une arrestation qui vient démontrer la spongéité dont est l’objet la structure universitaire mais aussi la prolifération de mauvais actes qui ternissent l’image du « Temple du savoir ».
La culture, la vente et la possession de chanvre indien à des fins récréatives étant illégales au Gabon, toute possession de cannabis peut entraîner de sévères sanctions. C’est ce à quoi sont exposées les 15 personnes interpellées. Lesquelles seront certainement déférées devant le parquet avant d’être placées sous mandat de dépôt par le juge d’instruction. Ces présumés malfrats risquent jusqu’à 30 ans d’emprisonnement et une amende égale au quintuple de la valeur de la saisie conformément aux dispositions de l’article 407 du Code pénal en vigueur.