Libre circulation: le Pref-Cemac demande aux États de réduire les postes de contrôle sur les corridors entre pays
Il n’est aucun doute que la mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens peine à être effective dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). C’est donc pour faire face à ce blocage que le Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières (Pref-Cemac) a demandé aux États de réduire les postes de contrôle sur les corridors entre les pays.
En effet, soucieux d’accélérer la mise en œuvre de cette décision prise lors de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat de la CEMAC en 2017, les responsables Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières était en conclave lors de la conférence internationale co-organisée les 28 et 29 avril 2022 à Libreville par la Commission de la Cemac et la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi).
Occasion pour le directeur de la surveillance multilatérale à la Commission Cemac Jean-Claude Nguemeni d’indiquer que des directives avaient été données aux États membres pour lever les écueils qui subsistent quant à la mise en œuvre effective de la libre circulation. « Il a été demandé aux pays de rationaliser les postes de contrôle au niveau des différents corridors, et si possible de faire une communication sur les contrôles qui sont officiels. Actuellement, les concertations se poursuivent pour que les États puissent rationaliser davantage divers contrôles afin de fluidifier davantage la libre circulation des personnes et des biens », a-t-il indiqué.
Ainsi, la Commission de la Cemac a entrepris de mettre en œuvre une politique sectorielle pour lever des barrières sur les corridors. Une mesure qui selon le directeur de l’enseignement supérieur à la Commission Cemac Bertrand Doukpolo s’effectuera avec l’appui et l’accompagnement des États.