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Port-Gentil : les anciens employés de Top Bendje réclament 12 mois d’impayés à Séraphin Ndaot

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Les anciens employés de la Radio-télévision Top Bendjé sont montés au créneau le vendredi 22 septembre 2023 à Port-Gentil. Ces derniers réclament 12 mois d’arriérés de salaire au président du Conseil national de la démocratie (CND), Me Séraphin Ndaot.

C’est dans l’optique de faire entendre leurs voix que les anciens agents de la radio télévision Top Bendjé ont manifesté leur mécontentement. Las d’être tournés en bourrique, ces professionnels de la communication ont dénoncé leur situation précaire. Laquelle les condamne à tirer le diable par la queue. Pourtant ces pères et mères de familles ne demandent que leurs droits légaux.

Depuis juillet 2022 les agents sont clochardisés

Média privé créé en 2007 pour la mise en valeur des activités de la famille Ndaot dans la province de l’Ogooué-Maritime, Top Bendjé a vite fait de s’inscrire comme un canal apprécié par les populations. Seulement, 5 ans après, l’entreprise a mis la clé sous le paillasson. Et ce, alors que les agents reclament le paiement de 12 mois de salaire.

À cela s’ajoutent le non-versement des cotisations sociales CNSS et CNAMGS ainsi que les congés dus à leur licenciement abusif. À ce propos, un agent révèle que « c’est en octobre de la même année qu’ils nous ont remis des reçus de fermeture, avec un bonus de 150.000 FCFA sans explications. Ils ne nous ont même pas délivré de certificats de travail, ce qui nous empêche de trouver un nouvel emploi ». 

Séraphin Ndaot sommé de payer les arriérés de salaires des agents de Top Bendje

Lors de leur sit-in, l’ancien directeur des programmes de ladite fréquence radio Rodrigue Bouassa Bouassa a rappelé leurs maux. « Jusqu’à présent, le fondateur ne nous a pas payés. Il n’a jamais voulu répondre pour en discuter. Ça nous fait un an d’impayés aujourd’hui. Nous demandons à Me Séraphin Ndaot Rembogo, cet homme de la loi, de nous payer ce qui nous est dû », a-t-il déploré. 

Notons que les plaignants avaient saisi l’Inspection du travail, par l’entremise de la Conférence syndicale du Gabon (Cosyga). Une démarche légaliste qui n’a jamais porté ses fruits. « Sa fille Isabelle Ekang, qui gérait la chaîne, n’a jamais voulu dialoguer avec le syndicat et l’inspection du travail. Car elle ne se considère pas comme la patronne », ont-ils conclu. Si aucune solution n’est trouvée « l’affaire ira bientôt au tribunal » prévoient-ils.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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