L’excès de sport, ce danger pour la santé
Pratiquer une activité physique est bon pour la santé, un slogan brandit depuis des années. Pourtant, sans rythme contrôlé, s’y adonner de manière excessive représente un danger. Et ce, tant sur le plan physique que psychique.
Considérée depuis 2011 comme une anomalie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la bigorexie est une addiction à l’activité sportive. Elle présente des symptômes classés dans des troubles psychologiques incitant les sportifs à dépasser leurs limites. Créant ainsi un mécanisme qui pousse à pratiquer du sport de façon compulsive. Et ce, au point de dépasser la limite recommandée de 8 heures par semaine.
Concrètement, le sportif développe également une obsession sur son aspect physique. Faire disparaître la graisse, moduler son corps et perdre du poids. Des éléments déclencheurs du sport excessif. Contrairement à ce que le plus grand nombre pense, l’addict au sport est exposé à un risque cardiovasculaire. Cette addiction débouche sur des habitudes qui peuvent détruire le corps.
Ainsi, à force de pratiquer du sport, une déchirure des os et du cartilage peut être source de maladies osseuses. telles l’arthrose et les fractures de fatigue. Chez la femme en particulier, une hyperactivité sportive pourrait entraîner des troubles menstruels tels que la dysménorhée ou aménorrhée. Elle est, de ce fait, exposée à certains troubles, comme les fausses couches pour les femmes enceintes si cette dernière s’adonne à des exercices intensifs.
Les troubles développés chez la gent féminine sujette au sport excessif se résument en trois points. Des troubles menstruels, une densité minérale osseuse basse et un déficit énergétique. Rappelons que la bigorexie ne concerne pas uniquement les athlètes professionnels mais aussi les amateurs. Tout comme les autres troubles, elle nécessite également d’être prise en compte et soignée. Bien qu’elle soit simple à percevoir, elle reste difficile à traiter.
Désirée Minkoh