Léonel Ella Engonga : « L’argent achète un jour, pas un avenir »

Candidat à la fois pour le 2ᵉ siège du 2ᵉ arrondissement de Libreville et pour la mairie, Léonel Ella Engonga a marqué ce mardi 23 septembre 2025 une nouvelle étape de sa campagne. Entre porte-à-porte au quartier Cocotiers et causerie publique à Avéa 1, il a réaffirmé son choix d’une politique de proximité et sa volonté de lier action législative et gestion municipale au service des habitants.
Une méthode ancrée dans la proximité. La journée a commencé par une tournée en porte-à-porte au quartier Cocotiers. « Le contact direct avec les populations permet de comprendre leurs attentes réelles », a expliqué le candidat, fidèle à une démarche qu’il érige en méthode. L’après-midi, c’est à Avéa 1, zone Atsib Tsoss, qu’il a animé une grande causerie populaire. Devant un public nombreux, Léonel Ella Engonga a insisté sur son double engagement : défendre les habitants à l’Assemblée nationale et gérer au quotidien leurs besoins à la mairie.
Un bilan déjà marqué par des actes
Revenant sur son mandat parlementaire passé, il a rappelé ses initiatives : proposition de loi d’amnistie pour Kelly Ondo Obiang et ses compagnons, interpellation du ministre de l’Habitat sur les déguerpis de Plein Orety, défense du droit de vote des prisonniers. « Je ne me contente pas de constater les injustices, je les combats », a-t-il martelé. Pour lui, sa candidature conjointe vise à relier les lois votées à l’Assemblée à leur application dans la gestion locale.
Léonel Ella Engonga a rassuré les habitants du 2ᵉ arrondissement en proposant une politique volontariste pour l’emploi des jeunes (crédit, incubateurs, partenariats privés), une révision du système des bourses avec un appui social municipal pour les familles vulnérables, ainsi que la réhabilitation des espaces publics, l’assainissement, la salubrité et la sécurité.
« La voix d’un député engagé ne se mesure pas au nombre, mais à la force des convictions », a-t-il répondu à ceux qui doutent de son poids dans une Assemblée dominée par le PDG et l’UDB.
« L’argent peut acheter un jour, mais il ne construit pas un avenir »
En conclusion, il a exhorté les électeurs à refuser les logiques d’achat de conscience. « L’argent peut acheter un jour, mais il ne construit pas un avenir », a-t-il lancé, rappelant que son projet repose sur la sincérité et la mobilisation citoyenne.
Le 27 septembre, a-t-il insisté, le choix n’est pas entre un candidat riche et un candidat pauvre, mais entre un système qui entretient la dépendance et une vision qui rend au peuple sa dignité.
GMT TV