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Législatives 2025 : pour le MGG, « l’UDB et le PDG ont volé le changement » 

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À la suite des élections législatives et locales des 27 septembre et 11 octobre 2025, le Mouvement pour la Grandeur du Gabon (MGG) de Christian Mermance N’Nang Nsome a publié une déclaration pour le moins tranchante. Tout en fustigeant ce qu’il qualifie de “forfaiture” orchestrée par l’UDB et le PDG, le mouvement dit prendre acte des résultats, qu’il considère comme entachés de pratiques indignes.

Selon Christian Mermance N’Nang Nsome, les résultats électoraux consacrant la victoire de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) sont loin de refléter un véritable choix populaire. « Entre la forfaiture des partis politiques UDB et PDG, la naïveté et la cupidité chronique des électeurs, le MGG déclare son indignation et prend acte d’une victoire de l’UDB obtenue dans la flétrissure », affirme-t-il dans son communiqué. Dans le viseur, le 3ᵉ arrondissement de Libreville, où le mouvement estime avoir été privé d’un succès attendu.

« Si les populations voulaient vraiment le changement… »

Le président du MGG se dit convaincu que le véritable changement aurait dû passer par son camp. « Si les populations voulaient vraiment le changement, liberté, démocratie et développement, elles m’auraient choisi moi, Christian Mermance N’Nang Nsome comme maire, Eloi Nzondo comme député du 1er siège et Geoffrey Foumboula Libeka comme député du 2ᵉ siège », a-t-il lancé, dans une déclaration empreinte d’amertume mais aussi de défiance.

Cap sur 2030, avec Oligui Nguema en ligne de mire

Malgré son indignation, le MGG se présente comme un allié stratégique du chef de l’État. « Le MGG demeure un partenaire stratégique de son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la République, Chef du gouvernement », rappelle le communiqué, qui appelle déjà ses militants et sympathisants à « préparer dès maintenant les élections législatives et locales de 2030 ». Un message qui illustre à la fois la colère d’un mouvement marginalisé et sa volonté de s’inscrire dans la durée, malgré un revers électoral amer.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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