Législatives 2025 : Lesly Errol Onanga Schmidt, l’entrepreneur qui veut transformer le 3e arrondissement de Port-Gentil

À dix jours des élections législatives du 27 septembre 2025, le 3ème arrondissement de Port-Gentil voit émerger une candidature atypique. Fils du quartier, entrepreneur à succès et diplômé d’HEC Paris, Lesly Errol Onanga Schmidt se présente en indépendant avec une ambition claire : redonner de la fierté à ses concitoyens et bâtir un modèle de gouvernance transparente, tournée vers la jeunesse, l’économie locale et la qualité de vie. Dans cet entretien exclusif accordé à Gabon Media Time, il dévoile sa vision, ses priorités et le style d’élu qu’il entend incarner.
Gabon Media Time : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs en quelques mots ?
Je m’appelle Lesly Errol ONANGA SCHMIDT. Je suis fils du 3ᵉ arrondissement de Port-Gentil, où j’ai grandi, étudié et commencé ma vie professionnelle. Diplômé en finance d’entreprise, j’ai travaillé pendant plus de onze ans chez Total Gabon, aussi bien à Port-Gentil qu’au Nigeria. En 2019, j’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat et j’ai depuis créé plusieurs entreprises qui emploient aujourd’hui plus de 300 jeunes Port-Gentillais. En parallèle, j’ai poursuivi ma formation et je suis diplômé d’un Executive Master en Leadership à HEC Paris, obtenu en 2025. Ce parcours, je souhaite aujourd’hui le mettre au service du 3ᵉ arrondissement et de ses habitants.
En tant que fils du 3ᵉ arrondissement, comme vous l’avez mentionné sur vos réseaux, quelle est votre vision globale pour cette zone ? Quels sont les atouts spécifiques de cet arrondissement (économiques, sociaux, culturels) que vous souhaitez mettre en avant ?
Je suis né et j’ai grandi dans le 3ᵉ arrondissement. C’est ici que j’ai appris les valeurs de solidarité et de travail. Cet arrondissement est riche d’histoire, de diversité culturelle et d’un fort esprit communautaire. Il bénéficie aussi d’atouts économiques avec la proximité du port et des zones industrielles. Ma vision est de redonner de la fierté aux habitants, de créer des opportunités locales et de faire du 3ᵉ arrondissement un modèle de gouvernance transparente, où chaque franc public est utilisé de manière utile et visible.
Port-Gentil est une ville pétrolière et portuaire clé au Gabon. Comment envisagez-vous de faire évoluer le 3ᵉ arrondissement pour qu’il bénéficie pleinement de cette position stratégique, tout en tenant compte des défis locaux comme l’emploi des jeunes ou l’environnement ?
Port-Gentil est le cœur pétrolier et portuaire du Gabon, mais cette richesse ne profite pas assez aux habitants. Je veux que le 3ᵉ arrondissement tire pleinement parti de cette position. Cela passe par une meilleure connexion avec les zones d’activités, des formations adaptées pour nos jeunes, et des projets environnementaux concrets comme la gestion des déchets et la réhabilitation des espaces publics. Mon ambition
est de transformer cette dynamique économique en une croissance inclusive et durable.
Pouvez-vous expliquer ce que votre projet signifie concrètement pour les habitants du 3ᵉ arrondissement en termes de développement urbain et de qualité de vie ?
Concrètement, cela veut dire plus de sécurité et de propreté dans nos quartiers, des services de base mieux organisés et des espaces publics réhabilités. C’est aussi soutenir l’entrepreneuriat de proximité à travers le micro-crédit et un accompagnement des initiatives citoyennes. L’idée, c’est que chaque habitant ressente un changement visible et positif dans sa vie quotidienne.
Si vous êtes élu au soir du 27 septembre prochain député, quels seront vos axes prioritaires pour le 3ᵉ arrondissement ?
Si les habitants me font confiance, mon action s’articulera autour de huit piliers clairs. Le premier concerne la gouvernance et l’environnement, avec une gestion transparente et responsable des ressources. Le deuxième est la sécurité, car chaque habitant doit pouvoir circuler et vivre sereinement dans son quartier. Le troisième pilier porte sur les voiries et les infrastructures, avec l’éclairage public et l’assainissement. Le quatrième concerne l’éducation, la santé et le social, car il est urgent de renforcer nos écoles, nos structures de santé de proximité et de mieux accompagner les familles. Le cinquième pilier est la salubrité, afin d’offrir des quartiers propres et agréables à vivre. Le sixième concerne l’économie locale, en soutenant les petites entreprises, les commerçants et l’innovation. Le septième est l’emploi et l’insertion, avec des dispositifs adaptés pour les jeunes et les femmes. Enfin, le huitième pilier est la jeunesse, le sport et la culture, car je crois profondément que ce sont des leviers essentiels pour donner espoir et dynamisme à notre arrondissement.
En tant qu’entrepreneur comment intégrerez-vous votre expérience professionnelle dans vos priorités législatives, notamment pour booster l’économie locale et créer des emplois ?
J’ai créé et géré plusieurs entreprises à Port-Gentil, ce qui m’a appris la rigueur, la transparence et surtout l’importance de créer des emplois. Je veux mettre cette expérience au service de l’action publique : faciliter l’accès aux marchés pour les PME locales, encourager l’économie sociale et solidaire, et mobiliser des financements innovants pour nos projets.
Le Gabon fait face à des défis nationaux comme la diversification économique au-delà du pétrole. Quelles initiatives législatives proposeriez-vous spécifiquement pour le 3ᵉ arrondissement de Port Gentil, afin de soutenir les PME et l’innovation ?
Je défendrai au niveau national des mesures pour faciliter l’accès des PME aux financements, simplifier les démarches administratives, et orienter une partie des revenus pétroliers vers l’innovation locale. Pour le 3ᵉ arrondissement, cela veut dire
soutenir les jeunes entrepreneurs, diversifier nos pôles d’activités et développer des filières alternatives comme la pêche, les services ou le numérique.
Quel type d’élu indépendant envisagez-vous d’être ? Par exemple, serez vous un élu de terrain, proche des citoyens, ou plus axé sur les débats nationaux à l’Assemblée ?
Je veux être un élu de terrain, accessible et présent dans les quartiers, tout en portant la voix du 3ᵉ arrondissement à l’Assemblée nationale. Mon indépendance est une force : elle me permettra de défendre les habitants sans être pris dans des logiques partisanes.
Comment comptez-vous représenter les intérêts du 3ᵉ arrondissement au niveau national, en évitant les pièges de la politique partisane, et en collaborant avec d’autres acteurs ?
Je compte travailler en réseau, avec d’autres élus, les associations et les acteurs économiques. L’idée n’est pas de s’enfermer dans des étiquettes, mais de bâtir des alliances autour de projets concrets qui améliorent réellement la vie des habitants du 3ᵉ arrondissement.
Si vous êtes élu, comment maintiendrez-vous la transparence et le dialogue avec vos électeurs ? Avez-vous des mécanismes en tête, comme des consultations régulières ou des rapports publics ?
Je m’engage à la transparence et au dialogue permanents. Cela passera par des rencontres trimestrielles dans les quartiers, la mise en place d’outils numériques pour recueillir les préoccupations, et la publication régulière de bilans d’activité. Les habitants doivent savoir ce que fait leur député et pouvoir l’évaluer.
GMT TV