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Législatives 2025 : Jean Boniface Assélé déplore des résultats « décevants » pour le CLR

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À l’issue des élections législatives et locales de septembre 2025, le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé, a exprimé sa profonde déception. Depuis le siège du parti au Cabaret des artistes, l’ancien ministre a dénoncé un traitement qu’il juge défavorable à sa formation politique, tout en appelant à la vigilance face aux risques de déstabilisation.

Ce mardi 30 septembre 2025, devant ses militants et sympathisants, Jean Boniface Assélé n’a pas caché son amertume. « J’ai comme l’impression que la bête noire qu’on devait détruire, c’est notre parti », a-t-il déclaré, regrettant les scores jugés « décevants » du CLR à l’issue du scrutin.

Malgré cette désillusion, le président du CLR a salué la mobilisation de ses partisans, qu’il considère comme un signe de vitalité politique et de fidélité à l’histoire du parti. Le Cabaret des artistes, siège symbolique du CLR, a une fois de plus servi de tribune à son fondateur pour réaffirmer sa vision.

Un appel à la stabilité politique

S’il a reconnu que la compétition électorale s’était déroulée sans heurts notables entre son parti et les autres formations, Jean Boniface Assélé a toutefois mis en garde contre les conséquences d’une telle dynamique à long terme. Selon lui, l’affaiblissement délibéré de certaines formations pourrait nuire à la stabilité du pays.

« Quand un parti est ciblé et fragilisé, c’est l’équilibre démocratique qui vacille. Il faut éviter de jouer avec la paix sociale », a-t-il averti, en insistant sur l’importance d’une compétition équitable entre tous les acteurs politiques.

Le CLR se veut toujours une force pour « le bien commun »

Dans sa déclaration, le président du CLR a réaffirmé l’engagement de sa formation à « œuvrer pour le bien commun ». Un rappel de l’ancrage du parti dans le paysage politique gabonais depuis sa création et de son ambition de peser dans les débats nationaux.

« Seul le peuple peut décider », a martelé Jean Boniface Assélé, insistant sur la nécessité de respecter la souveraineté populaire. Pour lui, l’avenir du CLR se jouera dans la capacité à rester fidèle à ses valeurs tout en continuant à incarner une alternative crédible dans la nouvelle configuration politique issue de la transition.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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