Législatives 2025 : Ernest Gaétan Ayami, le pari d’une «nouvelle force politique» au 2e siège de Moanda

À l’approche des élections législatives et locales des 27 septembre et 11 octobre 2025, le 2ᵉ arrondissement de Moanda et le canton Lebombi-Lekadi voient émerger une candidature singulière. Ernest Gaétan Ayami, accompagné de son suppléant Blaise Mouélé, se présente comme le visage du renouveau et de la rupture avec l’ordre ancien.

Un candidat marqué par un épisode marquant. Le nom d’Ernest Gaétan Ayami est connu depuis un épisode devenu viral : celui où le jeune homme avait été publiquement rabroué par le président de la transition lors d’un déplacement à Moanda. Loin de se laisser abattre, ce moment a renforcé sa détermination politique. Aujourd’hui, il se revendique comme le porte-étendard d’une « nouvelle force politique » dans sa circonscription.

« Le 27, c’est le 27 ! Il faudra rompre avec l’ordre ancien. Faisons le bon choix, le vote utile », répète-t-il à ses sympathisants, comme un mantra d’engagement et de mobilisation.

Le pari du vote utile à Moanda

Dans un contexte électoral marqué par une forte attente de changement, Ernest Gaétan Ayami mise sur la jeunesse, la proximité et le renouvellement des élites pour convaincre. Son message, simple et percutant, s’adresse aux électeurs lassés des visages connus et des pratiques héritées de l’ancien système.

« Nous voulons être la nouvelle voix de Moanda, celle qui parle au nom du peuple et qui défend ses intérêts au Parlement », affirme-t-il, plaçant son action sous le signe de la transparence et de l’efficacité.

Un enjeu stratégique pour le 2ᵉ arrondissement

Le 2ᵉ arrondissement de Moanda, tout comme le canton Lebombi-Lekadi, est considéré comme un territoire clé dans l’Ogooué-Haut, où les électeurs réclament des résultats concrets en matière de développement local, d’accès aux services publics et d’emploi pour les jeunes.

La candidature d’Ernest Gaétan Ayami entend répondre à ces attentes en offrant une alternative crédible, portée par une nouvelle génération. En se présentant comme le candidat du « vote utile », il ambitionne de fédérer largement au-delà des clivages traditionnels.

Reste à savoir si, dans les urnes du 27 septembre, cette stratégie pourra transformer l’élan d’une jeunesse déterminée en véritable succès électoral.