Législatives 2025 : André D. Ngouwa, le douanier réformateur qui veut transformer l’essai politique

À quelques jours du scrutin législatif du 27 septembre 2025, une candidature attire particulièrement l’attention dans le département de l’Ogooué-Ét-Lacs, 1er siège : celle d’André Donald Ngouwa, candidat du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), avec pour suppléant Steeve Mondjo Nzamba. Face à six autres prétendants, leur ticket se distingue par un parcours académique et professionnel exceptionnel, doublé d’une vision politique claire.
Originaire de Lambaréné, Ngouwa revendique un ancrage territorial fort dans les cantons Ogooué-Mbiné et Lacs du Nord. « Être député n’est pas un luxe mais un sacerdoce », martèle-t-il, convaincu que le mandat parlementaire doit être mis au service des populations, au plus près de leurs réalités quotidiennes. Juriste de formation et cadre supérieur des douanes, il entend incarner cette « nouvelle génération » qui allie compétence, rigueur et proximité.
De la douane à la politique : un parcours d’excellence
Formé au Maroc puis en France, André D. Ngouwa intègre en 2002 la prestigieuse École nationale des douanes de Neuilly-sur-Seine, avant de se spécialiser à La Rochelle. Dès 2003, il fait ses armes comme inspecteur-vérificateur à Libreville-Owendo, puis gravit rapidement les échelons. Pendant plus de vingt ans, il participe activement à la modernisation de l’administration douanière gabonaise : introduction des scanners portuaires, rationalisation des structures, coopération avec le FMI et la Banque mondiale, et surtout mise en place du système informatique de dédouanement qui structure aujourd’hui l’activité.
En 2020, il est nommé attaché douanier à l’ambassade du Gabon au Maroc, renforçant son expertise internationale et son réseau diplomatique. Titulaire d’un MBA en intelligence économique (EGE Paris, 2025), il aurait pu poursuivre une carrière confortable dans les cercles internationaux. Mais, explique-t-il, « on ne construit pas un pays depuis les seules capitales administratives ; la vraie politique commence par l’écoute des communautés ».
Une candidature de rupture
Le candidat du RPM veut transformer ce capital technocratique en projet politique. Sa vision repose sur trois piliers : réforme de la gouvernance locale, justice sociale et développement inclusif. « Je me définis comme un patriote réformateur », confie-t-il, persuadé que le canton doit devenir un modèle de transparence et d’efficacité administrative.
Pour lui, le 27 septembre représente « l’occasion de corriger les erreurs du passé et de voter pour l’avenir ». Sa candidature, loin des logiques clientélistes, s’affiche comme celle de la compétence mise au service des citoyens. À l’Assemblée nationale, il promet d’être un député de terrain, à l’écoute, capable de transformer les préoccupations locales en solutions législatives concrètes.
Le pari d’une nouvelle génération
Dans un contexte politique où les électeurs réclament plus de résultats que de discours, la candidature d’André D. Ngouwa symbolise une nouvelle exigence : celle de l’efficacité et de la compétence. À travers son profil, le RPM espère offrir au Moyen-Ogooué une voix crédible, moderne et tournée vers l’avenir.
« Ensemble, nous devons transformer nos défis en opportunités et bâtir un canton uni et prospère », affirme-t-il, appelant ses compatriotes à faire le choix d’une véritable alternance par la compétence. Le 27 septembre, l’Ogooué-Mbiné et les Lacs du Nord pourraient bien envoyer à l’Assemblée un technocrate réformateur décidé à faire bouger les lignes.
GMT TV