Législatives 2025 à Kango : Fortuné Nguema Owone, un fils du terroir qui écrase ses adversaires par son ancrage

Directeur d’Académie provinciale de l’Estuaire et enseignant depuis plus de vingt ans, Fortuné Nguema Owone s’avance aux législatives 2025 dans le premier siège du département du Komo-Kango avec Aimé Pendy comme suppléant. Fils du village d’Efang, enraciné dans la réalité de Kango, il veut incarner « un autre son de cloche » face à quatre candidatures concurrentes.

Un parcours gravé dans l’école et le terroir. Fortuné Nguema Owone n’a pas bâti sa carrière dans les salons feutrés de la capitale, mais au contact direct des élèves, des enseignants et des communautés. Enseignant de formation, géographe et ingénieur urbaniste, il a gravi patiemment chaque échelon : professeur au lycée Léon Mba, censeur, proviseur, puis directeur d’Académie de l’Estuaire. Cette trajectoire, qu’il résume comme « le fruit du travail et de l’humilité », nourrit sa légitimité à représenter les populations de Kango.

« J’ai vendu du manioc au marché de Kango, j’ai pêché, j’ai connu les réalités quotidiennes du village », affirme-t-il, soulignant qu’il se présente d’abord comme le fils d’Efang avant d’être le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG). Sa proposition phare, consacrer 30 à 35 % du budget national à l’école et à la formation, s’ancre dans son expérience d’enseignant. Elle traduit une conviction simple : le développement du Gabon passera par un investissement massif dans le capital humain.

Une bataille électorale décisive

Face à lui, quatre autres candidatures tenteront de s’imposer. Laurence Ndong de l’Union démocratique des bâtisseur accompagnée d’Aimé Christian Koumba, Paul Nang Obiang du Front démocratique socialiste, le duo Constant Martial Engone – Serge Alain Mbitsi, ticket Les Démocrates et Rassemblement pour le Gabon, ainsi qu’Antoinette Andème Ondo de l’UPR avec Alain Christian Boussougou comme suppléant.

Mais dans ce paysage concurrentiel, Fortuné Nguema Owone et Aimé Pendy entendent capitaliser sur un atout décisif : leur enracinement dans le terroir. « Les voix ne doivent pas se disperser. Ce contrat que je prends avec les populations est clair : si dans cinq ans je n’ai pas atteint mes objectifs, je ne me représenterai pas », martèle le candidat, transformant sa campagne en pacte moral avec les électeurs.

L’incarnation d’un autre son de cloche

Là où ses adversaires peinent à démontrer une proximité réelle avec les réalités de Kango, Nguema Owone s’avance comme celui qui parle « des problèmes vécus et non imaginés ». Sa campagne repose sur l’inclusivité et la démocratie participative, invitant chaque citoyen à « construire un Kango nouveau » en cohérence avec la vision présidentielle d’inclusion.

En misant sur son expérience, son enracinement et sa proximité, il apparaît comme le candidat le mieux placé pour transformer la législative en plébiscite. Plus qu’un choix partisan, son ambition se veut un choix de raison : porter la voix de Kango au Parlement, avec la conviction qu’en développant le terroir, c’est tout le Gabon qui avance.