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Le Gabon ratifie la Convention de l’OIT sur la violence et le harcèlement

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Le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, a fait adopter en Conseil de ministres de ce jeudi 10 juin 2021, le projet de loi autorisant la ratification de la Convention n°190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la violence et le harcèlement de 2019. Un projet de ratification qui devrait permettre au gouvernement de protéger le travailleur gabonais de toute forme de violence et de harcèlement dans le monde du travail. 

La Convention n°190 de l’Organisation internationale du travail sur la violence et le harcèlement de  2019 est un instrument juridique international qui  reconnaît le droit à toute personne, à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement. Selon le communiqué final du Conseil de ministres, «  l’adoption de la présente loi, en vue de sa  ratification, confirme l’engagement du Gabon à un monde du travail protégé de toute forme de discrimination y compris celles fondées sur le genre, conformément aux Instruments des Nations Unies ». 

Elle reconnaît que la violence et le harcèlement dans le monde du travail peuvent constituer une violation des droits humains ou une atteinte à ces droits, et que la violence et le harcèlement mettent en péril l’égalité des chances et sont inacceptables et incompatibles avec le travail décent. Elle reconnaît également que la violence et le harcèlement nuisent aussi à la qualité des services publics et des services privés et peuvent empêcher des personnes, en particulier les femmes, d’entrer, de rester et de progresser sur le marché du travail. 

Rappelons que le Gabon, sous l’impulsion du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba ou de son épouse Sylvia Bongo Ondimba, a récemment adopté de nombreux projets de loi en faveur de la protection des femmes en éliminant de manière progressive, les discriminations et les violences. 

Si adopté par le Parlement, la présente convention viendra protéger les travailleurs et autres personnes dans le monde du travail, quel que soit leur statut contractuel, les personnes en formation, y compris les stagiaires et les apprentis, les travailleurs licenciés, les personnes bénévoles, les personnes à la recherche d’un emploi, les candidats à un emploi et les individus exerçant l’autorité, les fonctions ou les responsabilités d’un employeur.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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