Lambaréné : un jeune homme se noie dans les eaux du centre de pêche

C’est un véritable drame qui s’est produit au Centre de pêche de Lambaréné le mercredi 05 novembre dernier. Selon des informations relayées par l’Agence gabonaise de presse (AGP) un jeune homme dénommé Wilson Arnaud Mbourou Edou, âgé de 19 ans, a perdu la vie par noyade alors qu’il exécutait ses tâches sur l’un des bateaux. 

Ce serait aux environs de 13h de la journée de mercredi que le drame se serait produit. Le jeune Wilson Edou, employé en tant que journalier au centre de pêche, aurait décidé d’aller nettoyer le bateau « Ibekelia», en stationnement au débarcadère, indique l’AGP. Durant son travail, il aurait effectué une chute, dû à  une perte d’équilibre avant de finir dans l’eau. 

Une chute à plusieurs questionnements !

Selon des propos recueillis par le confrère, les choses se seraient déroulées crescendo. « Il est tombé du bateau pour aller à l’eau et peu après il a montré la tête mais après on ne l’a plus revu». La rapidité des actions n’auraient pas permis aux public de déceler le drame en cours. Wilson Edou, aura perdu la vue dans l’exercice de ses fonctions. Mis sur le fait, le commandant du bateau et d’autres agents ont informé les éléments de la Brigade de gendarmerie nautique, qui ont aussitôt ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce décès.

Aussi, les agents de la direction provinciale des affaires maritimes et fluviales du Moyen-Ogooué ont effectué le déplacement sur les lieux. Alors qu’ils venaient d’exécuter la cérémonie de passation de charge, ce drame a été le premier cas pour la nouvelle directrice de l’institution, le commandant Valérie Gnomba. Cette affaire remet sur la table la question de la sécurité du personnel travaillant au centre de pêche artisanale de Lambaréné qui sont contraints de travailler dans des conditions peu recommandables. 

Mais des interrogations germent, que s’est il passé ? A-t-il cogné quelque chose au moment de la chute à l’intérieur ou à l’extérieur de l’eau ? L’enquête ouverte par les agents de la brigade nautique devrait apporter des réponses dans cette affaire. Pour l’heure il faudrait revoir les mesures de sécurité et veiller à ce que chaque employé en bénéficie. Il faudrait aussi mener des sensibilisation autour des dangers liés à ce type de travaux.