Lambaréné: condamné à 7 ans de prison pour tentative de viol sur sa nièce
Le jeudi 10 juin dernier, la session criminelle 2021 s’est poursuivie au palais de justice de Lambaréné avec entre autres comme affaire, le procès de Guy-Gervais Ndzanivenda, Gabonais de 51 ans qui a été fixé sur son sort à l’issue de l’audience, rapporte le quotidien L’Union. L’accusé, après délibération de la cour, a été reconnu coupable de tentative de viol sur mineure de moins de 15 ans et à 7 de réclusion criminelle.
Les faits se seraient déroulés le 25 novembre 2018 au village Opomwana à Lambaréné selon le quotidien L’Union. Ce jour-là, Guy-Gervais Ndzanivenda se rend en brousse pour des travaux champêtres accompagnés de ses deux nièces G.A. et W.A., qui sont âgées respectivement de 13 et 14 ans. Alors que la plus jeune est occupée à couper des feuilles de manioc, elle est projetée au sol par son oncle.
Ce dernier la déshabille et tente de la violer pour assouvir sa libido. La jeune fille se met alors à pousser des cris de douleur, ce qui attire l’attention de sa sœur aînée. Alertée, W.A., se jette sur Guy-Gervais Ndzanivenda qui finit par lâcher prise et se ravise à commettre son acte. Peu de temps après, l’affaire est portée à l’attention des parents qui apprennent par la même occasion que l’oncle était à sa troisième tentative. Ainsi, le mis en cause sera neutralisé par la brigade nautique de lambaréné.
Lors de sa comparution, l’accusé est revenu sur les déclarations faites en enquête préliminaire en niant les faits qui lui sont reprochés. Le ministère public représenté par Justin Chérubin Koundi a requis que la tentative de viol soit requalifiée en inceste sur mineure de moins de 15 ans et a recommandé 15 ans de prison. Me Abena-Bidzo’o, l’avocat de la défense a quant à lui plaidé la disqualification de crime de viol sur mineure de moins de 15 ans en délit d’atteinte aux moeurs.
Au terme de son procès, Guy-Gervais Ndzanivenda a été reconnu coupable de tentative de viol sur mineure de moins de 15 ans. La tentative faisant l’objet d’un commencement d’exécution et d’une absence d’un désistement volontaire est punissable au même titre que l’infraction consommée. En répression, l’accusé a été condamné par la Cour à 7 ans de réclusion criminelle. Détenu depuis 2018, il ne lui reste plus à purger que 3 ans.