Lambaréné: condamné à 4 ans de prison pour coups mortels sur son compagnon qui tentait de l’étrangler
Récemment, la Cour d’appel de judiciaire de Libreville, siégeant en session criminelle foraine à Lambaréné a statué sur le cas de Fannie Anza, Gabonaise de 32 ans accusée de coups mortels sur son concubin nous rapporte le quotidien L’Union dans sa parution du samedi 12 et dimanche 13 juin 2021. Ainsi, au terme de son procès, cette dernière a été reconnue coupable et condamnée à 4 ans de réclusion criminelle pour les faits susmentionnés.
Selon le récit du quotidien L’Union, les faits se seraient déroulés au village Ebel-Abanga dans la province du Moyen-Ogooué. Ce jour-là, Rodrigue Engouang rentre à son domicile et demande à sa concubine Fannie Anza de lui faire à manger. S’ensuit une dispute au cours de laquelle cette dernière lui assène des coups avec un bâton et va se réfugier chez sa famille.
Furieux, son compagnon court à sa poursuite accompagné de deux autres hommes. Déterminé à se faire respecter, Rodrigue Engouang donne un coup de poing à sa femme et l’immobilise à la gorge. En se défendant, elle parvient à mettre la main sur un couteau qu’elle plante sur son compagnon. Ce dernier s’écroule en hurlant de douleur et perd beaucoup de sang. Évacué en urgence au Centre hospitalier Georges Rawiri de Lambaréné où il succombera des suites de ses blessures trois heures plus tard.
A la barre, Fannie Anza reconnaîtra les faits qui lui sont reprochés. Au cours des débats contradictoires, le ministère public représenté par le procureur général Guy-Serge Mengue M’Owono va indiquer qu’il ne se focalisera pas sur la légitime défense et a requis 7 ans de réclusion criminelle.
Me Abeng Minko avocat de la défense a quant à lui reconnu la culpabilité de sa cliente et a sollicité la clémence de la Cour. Un réquisitoire pas du tout du goût de la Cour, présidée par Aicha N’gwa Emane, laquelle a déclaré l’accusée coupable du crime de coups mortels. Tout en lui reconnaissant des circonstances atténuantes. En répression, la juridiction a condamné la détenue à 4 ans de réclusion criminelle.