Derniers articlesJUSTICE

Koulamoutou: un présumé trafiquant arrêté avec deux pointes d’ivoire

Lire cet article

Malgré le durcissement de la législation en matière de criminalité faunique, les trafiquants d’espèces animales semblent ne pas être découragés. La preuve, avec l’interpellation le lundi 14 février 2022 à Koulamoutou dans la province de l’Ogooué-Lolo, d’Aimé Mondjo, un compatriote âgé de 43 ans avec en sa possession deux pointes d’ivoire qu’il s’apprêtait à écouler.

Le délinquant faunique répondant au nom d’Aimé Mondjo, de nationalité gabonaise a été appréhendé en possession de 2 pointes d’ivoire sciées en six morceaux, le lundi 14 février dernier dernier alors qu’il tentait d’écouler son stock. Une opération à succès menée par les officiers de la Police judiciaire de Koulamoutou, une unité des Eaux et forêts de la brigade de Ndangui avec l’appui des membres de l’ONG Conservation justice. 

Pour y parvenir, les agents vont mettre sur pied un stratagème méticuleusement conçu. Discrètement positionnés, ils vont apercevoir le suspect muni des deux pointes d’ivoire qu’il s’apprêtait à vendre dans un lieu peu fréquenté où il avait fixé  rendez-vous à ceux qu’ils croyaient être des clients. Un ensemble d’indices étant réunis, le présumé « dealer » sera cueilli avec son butin. Il sera conduit au poste puis gardé à vue dans les locaux de la Police judiciaire de la ville de Koulamoutou.

Le délinquant faunique sera transféré sur Libreville puis présenté dans les prochains jours devant le parquet spécial de Libreville pour répondre des faits de détention et tentative de vente d’ivoire sans autorisation des administrations compétentes. Selon les dispositions de l’article 388 du code pénal, Aimé Mondjo risque jusqu’à 10 ans de prison.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page