Koula-Moutou : un homme de 36 ans se donne la mort après des tensions conjugales

Un drame familial secoue Koula-Moutou. Émeri Mbiaka, 36 ans, a été retrouvé pendu le week-end dernier dans le quartier Koungou, après une énième dispute avec sa concubine. Les autorités judiciaires ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie.

Le chef-lieu de l’Ogooué-Lolo a été bouleversé par la découverte macabre faite dans la soirée du week-end. Le corps sans vie d’Émeri Mbiaka a été retrouvé pendu à une corde solidement attachée. Selon les premiers témoignages recueillis, le drame serait survenu quelques heures seulement après une vive altercation avec sa compagne.

Une dispute de trop

Dans l’après-midi, la concubine d’Émeri Mbiaka aurait quitté le domicile conjugal pour se rendre à un retrait de deuil dans le quartier, conseillée par ses proches de prolonger son absence afin d’éviter de nouveaux accès de violence conjugale. Mais à son retour, aux alentours de 22 heures, elle découvre l’irréparable : son compagnon s’était donné la mort par pendaison.

Immédiatement alertées, les autorités judiciaires se sont rendues sur place pour les premières constatations. Le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce geste fatal et d’évaluer si d’éventuelles agressions conjugales ont pu précipiter ce passage à l’acte.

Un contexte social difficile

Émeri Mbiaka, ancien employé d’une société forestière, était sans emploi depuis plusieurs mois et vivait de nouveau auprès des siens à Koula-Moutou. Ce contexte de précarité aurait pu aggraver les tensions déjà présentes au sein du foyer.

En attendant les conclusions de l’enquête, ce drame vient rappeler les ravages silencieux des violences intrafamiliales et des détresses psychologiques non prises en charge. À Koula-Moutou, l’émotion est vive et les proches du défunt peinent à comprendre ce geste irréversible. Ce nouveau cas tragique interroge sur la nécessité d’un accompagnement plus poussé des couples en crise et d’une prise en charge accrue des situations de vulnérabilité psychologique et sociale.