Kidnapping à la CNSS: « aucune violence physique ni d’abus sexuel» selon André Patrick Roponat
Longtemps silencieux après les dénonciations des actes barbares sur une agent de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville est sorti de sa réserve, le samedi 26 novembre dernier via un point de presse. Pour Me André Patrick Roponat a indiqué que la victime n’a subi aucune « violence physique ou des abus sexuel ».
C’est assurément un rebondissement inattendu pour le commun des Gabonais exaspéré par le mutisme quasiment accusateur et complice du Parquet de Libreville après les dénonciations pourtant ventilées des agents de la Caisse nationale de sécurité sociale à propos des tentatives d’intimidations à l’égard de certains des leurs. Durant un point de presse animé le samedi 26 novembre dernier, André Patrick Roponat a apporté quelques éclaircissements issus de l’enquête préliminaire.
À contre vent des déclarations des syndicalistes et autres acteurs de la société civile gabonaise informés par la victime, le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville a souligné qu’il est impossible d’établir un kidnapping ponctué de violences.« Il résulte des premiers éléments de l’enquête que la victime a subi des intimidations et des menaces sans pour autant subir des violences physiques ou des abus sexuels » a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le maître des poursuites a tout même admis que ces actes inexplicables et inexcusables seraient bel et bien liés à l’activité professionnelle de la jeune femme encore sous le choc selon une source familiale. « Ces agissements inadmissibles seraient liés à son activité professionnelle », a déclaré André Patrick Roponat devant la presse. Ce dernier a voulu se montrer rassurant en promettant des investigations poussées pour interpeller les auteurs. Gageons que cette énième annonce n’aura pas la même suite que l’affaire des «casseroles» voire celle de «Bébé Rinadli».