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Kango: aucun risque d’effondrement malgré la présence de fissures sur le pont selon la DGIT

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Le premier des deux ponts de Kango (Estuaire) sur la Route nationale 1 présente depuis une fissure sur toute sa largeur qui ne manque pas d’inquiéter les usagers. Une situation pour laquelle la Direction générale des infrastructures et du transport (DGIT) a assuré pourtant qu’il n’y a aucun danger après une descente sur le terrain pour constat.

Doit-on attendre un drame pour que le gouvernement se penche sur la détérioration de ce pont emprunté par des milliers de Gabonais? C’est la question qui taraude les esprits dans le chef-lieu du département du Komo dans la province du l’Estuaire. Une question pour le moins légitime au vu de la fissure visible depuis quelque temps sur le pont de Kango.

Interrogée à ce sujet, la Direction générale des infrastructures et du transport (DGIT) du ministère des Travaux publics a indiqué que l’ouvrage ne présente aucun danger. « Il ne s’agit pas d’une fissuration préjudiciable à la stabilité de l’ouvrage. Il s’agit plutôt d’une réservation de joints de dilatation. Celle-ci doit être rétablie pour recevoir les éléments de joint. Cet ouvrage n’a aucun problème de portance donc peut assurer encore la sécurité des usagers sur plusieurs années ». 

Il faut dire que la ville de Kango qui compte à elle seule deux ponts, est aujourd’hui un danger pour les nombreux usagers empruntant cet axe chaque jour suite à sa dégradation. Une détérioration qui serait due à la vétusté de cet ouvrage mais aussi aux impacts causés par les bateaux qui convoient différentes marchandises. A ces incidents s’ajoute également le courant marin qui a indéniablement des effets sur la stabilité des dits pylônes.

 Annoncé pour 2013, le projet de dédoublement de ce pont traversant le fleuve Komo sur la Route nationale 1 ne s’est pas matérialisé. 9 ans après, le Groupement Santullo-Sericom S.A., l’entreprise qui aurait dû effectuer ces travaux, a tiré la sonnette d’alarme dans une lettre adressée au président de la République Ali Bongo Ondimba. Gageons qu’un drame ne viendra pas contredire les prédictions des autorités gouvernementales, lesquelles gagneraient d’ores et déjà à prendre à bras le corps ce problème.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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