Journée des prisonniers: l’ACAT-France indignée par le cas Jean Yama
Alors que la communauté internationale célébration le 17 avril dernier la Journée des prisonniers politiques dans le monde, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France) a apporté son soutien au syndicaliste Pr. Jean-Rémy Yama. Plus d’un an après sa mise sous mandat de dépôt, l’universitaire serait privé de ses droits fondamentaux.
C’est un soutien de poids que vient de recevoir le président du Syndicat national des enseignants et enseignants-chercheurs (Snec-Gabon) privé de liberté depuis plusieurs mois. « Le 17 février, cela faisait 1 an que Jean-Remy Yama avait été fait prisonnier politique au Gabon », a fustigé l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture.
Créée en 1974, cette organisation non gouvernementale chrétienne orientée spécifiquement dans la défense des droits de l’homme n’a pas manqué de préciser que « le militant pro-démocratie Jean-Rémy Yama est accusé de prétendus détournements de fonds ». Des faits qui, non irréfutables à ce jour, ont tout de même conduit à se montrer hermétique aux requêtes de ses avocats.
Aussi, apprend-t-on de l’ACAT-France que « des libérations conditionnelles toutes refusées, une détention sans justification judiciaire ». Toute chose qui pourrait laisser planer le doute sur l’intention réelle de ses bourreaux. Maintenu en détention préventive hors délai légal, le syndicaliste serait dans un état critique. Privé de traitement et angoissé après la perte de sa femme, le pire le guette.