Jonathan Ndoutoume Ngome: «Ali Bongo mérite qu’on lui accorde des circonstances atténuantes»
Très silencieux ces derniers mois à la suite de la fusion-absorption de Démocratie nouvelle et le Parti démocratique gabonais (PDG), l’ancien ministre délégué auprès du ministre des Affaires sociales Dr. Jonathan Ndoutoume Ngome est sorti de son mutisme à l’occasion d’un entretien accordé au site Gabonreview. Occasion pour ce nouveau militant du « Parti de masse d’appeler à accorder au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba des circonstances atténuantes pour la prochaine élection présidentielle prévue en 2023.
En effet, s’il a reconnu à demi mot que ce second septennat d’Ali Bongo Ondimba n’a pas donné les résultats escomptés, il a dit avoir retenu l’invite du chef de l’État au gouvernement sur « la nécessité d’accélérer la transformation du pays à travers une efficacité véritable dans les actions à mener à deux ans de la fin du présent septennat ». A cet égard, Dr. Jonathan Ndoutoume Ngome a estimé qu’en « deux ans plusieurs choses peuvent être corrigées et réalisées avec la conjugaison des efforts de tous et de chacun ».
Interrogé sur le fait que ce bilan pour le moins insatisfaisant pouvait constituer un handicap pour l’actuel chef de l’Etat l’ancien membre du gouvernement a relevé que ces premières années auront été particulièrement difficiles notamment avec l’accident vasculaire cérébrale qui a frappé le président de la République puis la crise sanitaire liée à la propagation du covid-19 qui a eu un impact indéniable sur la situation socio-économique.
A cet effet, Dr. Jonathan Ndoutoume Ngome a estimé qu’Ali Bongo Ondimba mérite qu’on lui accorde « humainement et politiquement des circonstances atténuantes » . « En effet, dans ses projets, personne ne peut prévoir la maladie. Il serait donc souhaitable que les collaborateurs actuels du chef de l’État mettent les bouchées doubles afin d’améliorer les performances socio-économiques dans le sens de rendre la fin du septennat moins angoissante par rapport à toutes les difficultés que la nature nous impose depuis 2018 », a-t-il indiqué.