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Jeanne Ebori: le gouvernement règle la problématique de «la séquestration de patients»

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Le ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend, a procédé à l’ouverture, ce lundi 27 septembre 2021, d’un bureau de service social au Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE). Cette unité dotée de référents sociaux a pour mission d’assister la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) dans la prise en charge « beaucoup plus approfondie » des patients démunis. 

Pour résoudre la problématique des impayés de soins pratiqués au CHU Mère et Enfant par certains Gabonais démunis non immatriculés à la CNAMGS, le gouvernement par l’entremise du ministère des Affaires sociales, a décidé d’implanter un bureau de service social au sein de cette structure hospitalière. C’est la ministre Prisca Koho  Nlend qui a procédé à sa mise en service pour dit-elle « une prise en charge beaucoup plus approfondie des Gabonais économiquement faibles (GEF »

Le Professeur Jean-François Meye, directeur général par intérim du CHU Mère et Enfant, Fondation Jeanne Ebori n’a pas manqué de se féliciter de la mise en place de cette unité, qui viendra faciliter la question du règlement de la dette des patients démunis qui grève fortement les finances de son établissement. « Nous venons d’implémenter au CHU Mère et Enfant, Fondation Jeanne Ebori un service social qui va travailler en accord avec le ministère des Affaires sociales, afin que les personnes qui ont des difficultés aient un référent social qui va prendre le relai pour leur prise en charge financière », a-t-il précisé. 

Si le gouvernement veut améliorer les mécanismes de prise en charge des Gabonais, particulièrement des GEF dans les hôpitaux, le CHU fondation Jeanne Ebori, spécialisé dans le traitement de santé de la mère et de l’enfant, souhaite quant à lui polir son image d’une part, mais aussi réduire les risques d’insolvabilité des patients. Une situation qui a plusieurs fois créé l’indignation des populations, notamment sur les réseaux sociaux. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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