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Jean Valentin Leyama : «PDG et UDB au 2nd tour à Moanda, le choix entre Ebola et Covid»

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À l’issue du premier tour des législatives du 27 septembre 2025 dans le 2ᵉ siège de la commune de Moanda, Jean Valentin Leyama, candidat en lice, a livré une déclaration à la fois critique et fédératrice. Reconnaissant les tendances donnant le Parti démocratique gabonais (PDG) et l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) en tête, il a insisté sur la nécessité de tirer les leçons d’un scrutin marqué par des irrégularités déjà pointées du doigt depuis le coup d’État du 30 août 2023.

Un scrutin sous tension. Dans une formule choc, Jean Valentin Leyama a résumé l’enjeu de ce scrutin en parlant d’un choix entre « Ebola et Covid » au second tour. Une image forte pour dénoncer le manque d’alternatives crédibles et la mainmise de deux partis accusés de verrouiller l’espace politique local comme national. « Selon les tendances, dans des conditions de scrutin qui ont officiellement servi d’alibi au coup d’État du 30 août 2023, le PDG arriverait en tête, suivi de l’UDB », a-t-il relevé, non sans pointer les risques de manipulation des résultats.

Un message d’unité malgré la critique

S’il dénonce un climat électoral vicié, l’ancien député a tenu à féliciter « ses cadets opposés à lui » et à encourager leur engagement politique. Une manière de rappeler que la véritable bataille n’est pas tant entre individus qu’autour des « immenses préoccupations » des populations de Moanda, encore confrontées au chômage, aux inégalités sociales et au manque d’infrastructures.

Une clarification politique assumée

Au-delà des résultats, Jean Valentin Leyama estime que ce scrutin a au moins eu le mérite de « la clarification au plan national comme au plan local ». Dans une ville minière stratégique, symbole des richesses gabonaises mais aussi des fractures sociales, son message sonne comme une mise en garde : sans sincérité électorale, aucune alternance crédible ne pourra émerger.


En s’adressant directement à ses soutiens, il a exprimé une « profonde gratitude » pour ceux qui l’ont accompagné « avec conviction ». À Moanda comme ailleurs, son propos résonne comme un rappel : les législatives ne doivent pas être un théâtre de fraudes, mais un moment de vérité politique.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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