Jean Boniface Assélé : « ils ont peur de moi, parce que je vais les battre »
Après avoir constaté le dimanche 23 juillet dernier le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle du 26 août prochain par le Centre gabonais des élections (CGE), Jean Boniface Assélé a dénoncé une machination autour de sa personne. Ses anciens alliés de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, conscients de son aura politique, auraient décidé d’écarter sa candidature au risque de les battre.
Devant les hommes et femmes des médias, Jean Boniface Assélé a, le lundi 24 juillet dernier, réagi après sa mise à l’écart de la course à la présidentielle. Tout en pointant du doigt le CGE, il a exprimé son mécontentement en affirmant qu’il est prêt à tout pour faire tomber le régime Bongo-PDG.
Le dossier de Jean Boniface Assélé retiré du CGE par « une main légère »
Si selon plusieurs médias proches du Palais du bord de mer, la candidature de « Tonton associé » aurait été invalidée par le Centre gabonais des élections en violation de l’article 19 de la charte de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence et de l’article 22 de la loi 096 du 12 mars 1996, Jean Boniface Assélé réfute cette raison. Il y voit simplement une machination visant à l’écarter de la course à la présidentielle 2023.
« Mon nom était sur la liste des 20. Mais une main légère, que je connais très bien, a décidé de retirer mon dossier », a indiqué le président du CLR. Pour Jean Boniface Assélé, les explications qui sont données ici et là seraient des fuites en avant. À cet effet, il entend tout mettre en œuvre et peser de tout son poids politique pour faire barrage au PDG.
Faire tomber le régime Bongo-PDG à tout prix
Profitant de cette occasion, il s’est dit désormais prêt à tout pour mettre un terme au régime Bongo-PDG à la tête du pays depuis 1967.« Je vais saisir mes avocats et mes amis à Paris. Ils ont peur de moi, parce que je vais les battre. J’ai desdossiers complets. Je demanderai qu’on annule les élections, parce qu’il y a du vol », a-t-il lancé, insistant sur le fait qu’il serait prêt à mettre sur la balance, les liens familiaux qui existent entre lui et son neveu Ali Bongo Ondimba, président sortant.