Insalubrité : les populations encore réfractaires au changement
Comment comprendre que les autorités aient du mal à mettre en place des mesures fortes en matière de salubrité, afin de faire changer les mentalités des populations, qui jusqu’à lors sont réfractaires aux initiatives mises en place pour maintenir un environnement sain ? Comment-est-ce possible avec une enveloppe de 8 milliards de FCFA par an? A ce jour, en dépit des efforts consenti par le Général Judes Ibrahim Rapontchombo, les mauvaises habitudes des librevillois demeurent toujours aussi coriaces.
Si dans la lutte contre l’insalubrité dans le pays, les torts sont partagés et bien souvent le doigt est pointé sur les autorités municipales, il convient de faire la part des choses. Et cela part d’ un constat. Les populations jouent également un rôle important qui empêche d’assainir la ville. La preuve aucune mesure prises par le Délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo à ce jour n’a donné des résultats concrets. Pourtant ce n’est pas faute pour l’édile de la capitale de prendre la problématique de l’insalubrité à bras le corps.
De l’opération de restauration de l’ordre urbain qui semble ne plus se poursuivre, au refus des opérateurs économiques de s’installer dans les marchés censés les accueillir afin qu’ils n’occupent plus les trottoirs, en passant par l’instauration des heures de dépôts des ordures ménagères, rien n’est respecté. Les Librevillois n’en font qu’à leur tête et ce, sans s’inquiéter des conséquences qui peuvent en découler. Le plus grave encore, c’est qu’en dépit des panneaux installés par la mairie interdisant le dépôt d’ordures ménagères, les populations n’en font pas cas.
Les actes forts du Général Judes Ibrahim Rapontchombo toujours attendus
Alors que son arrivée à la tête de la commune de Libreville auréolée de son statut de militaire, qui plus est de général, avait suscité énormément d’attentes notamment en matière de discipline, Judes Ibrahim Rapontchombo semble éprouver toutes les difficultés du monde à faire appliquer des sanctions. Alors même qu’en plus de permettre à la municipalité de faire entrer de l’argent frais dans les caisses, des sanctions permettraient de réellement maintenir l’ordre urbain.
Après observation, il serait temps que le Délégué spécial de la commune de Libreville passe à l’offensive en posant des actes de répression à l’endroit de ceux qui décident de braver l’autorité de l’Etat. Les populations sont tellement confortables dans de tels agissements qui ne contribuent nullement au développement du pays. Le changement de mentalité exige également que la main du Général Judes Ibrahim Rapontchombo ne tremble pas devant les librevillois. Faudrait-il lui rappeler qu’il est avant tout un militaire qui a toujours été reconnu par ses ses pairs pour sa droiture et sa grande promptitude. Vivement que le Général Rapontchombo impose sa poigne au risque d’être logé à la même enseigne que ses prédécesseurs.